On refait le monde ?
Ce mois-ci, je voulais développer un édito empreint de réussite, teinté d’économie et d’ingrédients biens connus de Comptazine mais j’ai décidé finalement de vous relater à la place une petite histoire qui m’arrive quasi-quotidiennement…
Dans le milieu professionnel, au moment de l’indispensable pause (il faut toujours faire savoir que l’on travaille beaucoup), les débats virent souvent à un mix entre politique et économie avec un soupçon de fiscalité. Vous ne trouvez pas ça très drôle ? Et pourtant ! On s’amuse comme des fous. On constate les problèmes et on essaye d’y trouver une solution. Il faut dire que ce n’est quand même pas notre boulot fort heureusement pour nos compatriotes…
Ce qui est agréable, c’est de constater que tout le monde a des idées. En fait, on est tous d’accord sur les sujets fondamentaux. On souhaite préserver notre système de santé, conserver celui des retraites, continuer de développer l’éducation et la sécurité dans notre beau pays. Et surtout, ce que l’on désire par-dessus tout, c’est que les abus cessent. Bon, la vision est assez idéaliste, je vous l’accorde. Pourtant, c’est bien le constat qui ressort de la majorité des discussions. Quelques bonnes idées se dégagent parfois des débats et là, malheureusement, la pause s’achève. L’idée fugace s’efface peu à peu de nos mémoires et finit par disparaître.
Ceux qui connaissent Twitter reconnaîtront l’efficacité de cette application pour diffuser des messages rapidement à une pluralité d’interlocuteurs différents. Alors, pourquoi ne pas la mettre en place pour véhiculer nos informations à nos dirigeants ? Finalement, tout le monde pourrait twitter à @Elysée et donner sa solution. Il y aurait assurément de bonnes idées transmises, qui peut-être, n’ont pas été imaginées par notre élite…
A notre petite échelle de citoyens lambda, il en faut peu pour être heureux… Les beaux jours qui reviennent, un petit resto en terrasse, une balade en plein air avec une jolie fille/un joli gars, une nouvelle carte graphique pour un PC gamer et hop le tour est joué. Mais doit-on se contenter de cette situation ? Chacun peut influer à sa manière sur son environnement. Et à ce petit jeu, la carte d’électeur est loin d’être le seul moyen d’expression.
Petit aparté concernant l’expertise comptable : Philippe Arraou (ECF – Union des libéraux — Promouvoir) succède à Joseph Zorgniotti à la plus haute fonction ordinale des experts-comptables. Il a déclaré à l’issue de son élection à la présidence du Conseil Supérieur de l’Ordre des Experts Comptables : “Mon mandat s’inscrit dans le cadre d’une mandature de quatre ans initiée par mon ami Joseph Zorgniotti sous le slogan : mieux servir les cabinets pour leur permettre de mieux servir les entreprises”.
Bonne lecture !