Le stockage des données et leur sauvegarde est devenu un sujet capital pour l’humanité. En tant que particulier, la plupart de notre vie au sein de la société a été informatisée. Argent, acte de mariage, filiation, propriété, tout est dématérialisé et donc sauvegardé sur une architecture informatique.

Le stockage des données est devenu un sujet capital pour l’humanité. En tant que particulier, la plupart de notre vie au sein de la société a été informatisé. Argent, acte de mariage, filiation, propriété, tout est dématérialisé et donc sauvegardé sur une architecture informatique.

C’est la même chose pour les entreprises et pour l’Administration. Cette évolution impose de nombreux changements dans nos comportements pour sauvegarder toutes les données.

Pour de nombreux logiciels, c’est encore la disquette qui est le symbole de l’enregistrement. L’ironie, c’est de demander à un adolescent s’il sait ce que c’est. Bien évidemment, il vous répondra que ce bouton correspond à l’enregistrement du document mais dans la plupart des cas, il n’aura jamais vu ce support de stockage. L’archaïsme de cette technologie est tel, qu’une disquette est aujourd’hui absolument inutile. Impossible d’y stocker une chanson ou un simple document .pdf imagé.

Le volume de données en constante progression

Chaque seconde, l’humanité publie 29 000 Giga-octets (Go) d’informations en ligne. Le volume est tellement gigantesque, qu’il a fallu utiliser de nouvelles unités de comptage. Nous connaissons tous les unités de l’octet jusqu’au téraoctet. Maintenant, le pétaoctet représente 1 000 téraoctet.

Cela n’était absolument pas suffisant pour contenir toutes les données mondiales, l’exacotet et le zettaoctet sont les unités de mesure utilisées aujourd’hui. Actuellement, à la fin de 2017, nous estimons que le volume total d’informations représente 18 zettaoctets.

Pour se préparer psychologiquement et structurellement, le yottaoctet est déjà défini.

Le volume mondial de données numériques explose car il suit l’augmentation exponentielle du nombre d’objets connectés. Selon un rapport du cabinet de recherche IDC, le volume de données produit, fait doubler la taille de notre univers numérique tous les 2 ans.

Les données produites sont multiples,provenant par exemple, de capteurs de vitesse intégrés aux chaussures de sport ou encore les systèmes d’analyse du trafic routier… Ces capteurs portent chacun un identifiant unique pour enregistrer, consigner et recevoir automatiquement des données sur le réseau internet.

Les data centers

Nous avons de la chance. Un de ces mastodontes du secteur de l’hébergement est français, j’ai nommé, OVH ! Spécialisé dans les services de cloud computing, le groupe propose des solutions de cloud public et privé, des serveurs dédiés, de l’hébergement mutualisé, du housing (ou colocation), de l’enregistrement de noms de domaines, de la fourniture d’accès Internet par lignes ADSL, VDSL et SDSL, ainsi que de la téléphonie sur IP. Bref, tout pour être heureux et satisfait (informatiquement parlant bien sûr).

La grande mode actuelle est de « dématérialiser » les données dans le cloud. Evidemment, la plupart des utilisateurs pensent que c’est un gain de place en stockage puisque l’information n’est plus stockée chez eux. Vous vous en doutez, ces informations sont hébergées tout simplement ailleurs. De plus, votre fournisseur cloud s’engage à ce que vos données soient sécurisées, protégées et sauvegardées. Cela nécessite de sa part plusieurs copies des mêmes données.

Google nous fait partager son quotidien à travers quelques images et informations sur son infrastructure. Le moteur de recherche indexe 20 milliards de pages par jour pour répondre à 3,3 milliards de requêtes quotidiennes. 425 millions d’utilisateurs de Gmail, 250 millions de membres sur Google+, 500 millions d’utilisateurs d’Android, 800 millions d’utilisateurs pour Youtube qui regardent 4 milliards d’heures de vidéos chaque mois, les utilisateurs de Maps, Street View ou encore Google Books…

Autant de données qui demandent une immense capacité de stockage, et d’opérations qui nécessitent une grande puissance de calcul. Sans oublier les nombreuses informations collectées sur les internautes, le trésor de guerre de la société. Les moyens sont donc au rendez-vous pour traiter les nombreuses informations collectées sur les internautes, le trésor de guerre de la société.

Selon WordStream, en mai, la régie publicitaire Double Click, que Google décrit comme sa « pierre angulaire », affichait 180 milliards de publicités par mois, ciblant 90 % des internautes. Ce qui fait de Google le numéro un mondial de la publicité en ligne. De quoi assurer de très solides revenus : 12,2 milliards de dollars de chiffre d’affaires au deuxième trimestre (+35 % sur un an), dont 69 % via AdWords et 27 % grâce à AdSense. En Bourse, Google pèse 244 milliards de dollars.

Les nouvelles technologies

Les centres de données ne font qu’augmenter leur capacité de traitement en empilant toujours plus de disques durs et de serveurs pouvant traiter ces informations. Il est également nécessaire de signifier que pratiquement 5 % de la consommation électrique mondiale sont consommés par les centres de données. De plus, la fiabilité des supports actuels de stockage est peu durable dans le temps impliquant un renouvellement des équipements de stockage très fréquent.

Il est temps de trouver une nouvelle technologie capable de stocker un grand volume de données dans un petite espace sans risque de dégradation rapide du support.

En matière d’archivage, des chercheurs ont réussi à faire de la gravure au laser sur du cristal de quartz sous forme d’un petit disque de verre. Ce nouveau support de stockage permettrait de sauvegarder 360 To de données pendant 14 milliards d’années !

Il n’y a actuellement aucun signe de nouvelle technologie de rupture permettant de briser le duopole disque dur/mémoire Flash. Le marché étant très concurrentiel, les marges pour les fabricants sont faibles. Quelques améliorations des technologies existantes sortent régulièrement mais ce n’est pas suffisant pour résoudre le défi de stockage présent et futur.

Il est donc difficile pour une nouvelle idée d’évoluer suffisamment rapidement pour récupérer les coûts de recherche, développement et fabrication dans un délai raisonnable.

L’expérience montre que c’est quelque chose qui arrive rarement, voire jamais. De la mémoire à tores à la mémoire à bulles, en passant par la mémoire holographique, la mémoire vive ferroélectrique, la mémoire polymérique, la mémoire à changement de phase, et bien d’autres, la plupart de ces technologies comporte des avantages, réalisés ou théoriques, sur la mémoire Flash ou sur le disque dur, et beaucoup restent en développement sous une forme ou une autre. Aucune forme de stockage de données n’a toutefois permis de parvenir à établir un marché de masse pouvant générer de l’argent. Même la dernière technologie en date, le stockage sur mémristor, n’a pas de feuille de route réaliste qui montre qu’elle s’arrogera une part de marché significative dans les dix prochaines années, d’autant que d’ici là, sous sa forme actuelle, le stockage sur disque dur et sur mémoire Flash sera loin devant dans toutes les autres techonologies.

L’architecture informatique pour une entreprise

En plein contexte de réorganisation informatique chez Comptazine, nous avons souhaité comprendre quelles infrastructures étaient les plus adaptées. Après avoir testé de multiples solutions, nous avons organisé avec notre partenaire, l’agence de communication CDKIT, une architecture sécurisée et fiable. Nous pouvons donc vous recommander, pour être serein, d’optez pour un couple serveur dédié hébergé à distance/serveur dédié hébergé au sein de votre entreprise.

Avec un système de stockage croisé de sauvegardes, vous vous assurez que vos données soient sauvegardées en temps réel, à deux endroits distincts.

Cette méthodologie vous permettra également de pouvoir échanger les systèmes en cas de défaillance de l’un d’eux. Ce système s’appelle IP Failover.

Fonctionnement normal de vos serveurs avec une IP fail-over Z

 

Votre serveur principal est en panne