L’assurance complémentaire santé prend en charge tout ou partie des dépenses de santé non remboursées par la Sécurité sociale. Elle s’applique aux frais de santé tels que les consultations médicales (chez un généraliste ou un spécialiste), les frais pharmaceutiques, les dépenses d’hospitalisation, les frais d’optique ou dentaires… Comme tout contrat d’assurance, les formules de souscription peuvent présenter de nombreuses variations d’un assureur à l’autre. Il faut définir au préalable ses besoins pour déterminer la formule la mieux adaptée et la plus compétitive.
Dès lors que vos besoins sont définis, vous pouvez commencer à comparer les prix. Attention, selon les assureurs, le montant des cotisations peut varier du simple au triple pour des prestations équivalentes. C’est pour ce type de recherche qu’un courtier en assurance est extrêmement efficace.
Si vous souhaitez vous en charger personnellement, vous devez porter tout particulièrement votre attention sur les garanties Optique-Dentaire-Hospitalisation. N’ignorez pas les petits soins non remboursés par la Sécurité sociale, comme par exemple certaines prescriptions médicales pour la contraception, vaccins ou médicaments de sevrage tabagique. Restez vigilant quant à la clarté des informations concernant le remboursement. Privilégiez les remboursements obtenus aux frais réels.
Faites jouer la concurrence
Renégociez votre contrat régulièrement et comparer régulièrement les offres afin de bénéficier des garanties les plus avantageuses.
Signification de 100 %, 150 %, etc.
Les remboursements des complémentaires santé sont variables selon les formules proposées. Ils s’échelonnent de 100 % des tarifs de la sécurité sociale, formule correspondant aux contrats de base, jusqu’à 200 %, voire 300 % de ces mêmes tarifs ou parfois même aux frais réels pour certaines. Si le médecin pratique un dépassement d’honoraires, celui-ci ne sera couvert, partiellement ou totalement, que si la complémentaire maladie prévoit un remboursement sur une base plus élevée : 100 %, 200 %, 300 %. N’hésitez pas à demander à l’organisme choisi d’expliquer ce qu’il reversera si vous consultez un médecin en honoraires libres dont les consultations s’élèvent à 40, 60 ou 80 euros. Faites ensuite des simulations qui vous permettront de mieux comprendre les différences entre les contrats.
Pour prendre un exemple concret : la caisse de Sécurité Sociale calcule le remboursement du malade à partir du tarif de base. Celui-ci est actuellement établi à 22 €. Dans le cas où la consultation du médecin généraliste, en secteur à honoraires libres, dépasse ce tarif, la caisse de Sécurité Sociale ne rembourse qu’une partie de la consultation. Si cette dernière est de 50 € la Sécurité Sociale remboursera 70 % de 22 €, soit 15,4 € moins 1 € de part forfaitaire non remboursée, sauf situations exceptionnelles. La Sécurité Sociale rembourse donc 14,40 €.
Mutuelles étudiantes
En tant qu’étudiant, vous êtes tenu de vous inscrire à la sécurité sociale étudiante ; cependant, vous n’êtes pas obligé de souscrire une complémentaire santé. Vous pouvez néanmoins le faire en cours d’année scolaire, ce qui est fortement recommandé puisque l’on n’est jamais à l’abri de dépenses soudaines liées à la santé et que la Sécurité Sociale ne prend pas en charge la totalité de ces frais. En outre, une mutuelle étudiante vous permet souvent de bénéficier d’un contrat d’assurance vie étudiante qui couvre par exemple le stage ou la responsabilité en cas d’accident.
Si vous êtes étudiant de moins de 21 ans ou étudiant boursier, vous pouvez bénéficier gratuitement de la mutuelle étudiante.
Comment choisir une mutuelle étudiante ?
Les mutuelles vous proposent une grande variété de forfaits couvrant chacuns différents types de dépenses et de risques médicaux. Il peut également être intéressant de choisir une mutuelle santé qui propose le tiers-payant généralisé. Cela permet d’éviter l’avance des frais ainsi que la télétransmission, ce qui vous dispense d’envoyer les feuilles de soin par courrier et accélère le remboursement. Si vous prévoyez d’effectuer un séjour d’études ou un stage à l’étranger, pensez à souscrire une mutuelle étudiante qui vous couvre y compris lorsque vous êtes dans un pays autre que la France.
A noter : en fonction des conditions de la mutuelle de vos parents, vous pourrez être maintenu en tant qu’ayant droit sur leur mutuelle durant tout ou partie de vos études. Après cela, si vous souhaitez bénéficier d’une complémentaire santé, vous devrez souscrire une mutuelle santé à titre individuel.