Le modèle d’orga­ni­sa­tion du sport fran­çais est uni­taire. Il n’y a pas de sépa­ra­tion entre le sport ama­teur et le sport pro­fes­sion­nel. La notion de sport pro­fes­sion­nel recou­vre en fait des réa­li­tés dont il n’est pas tou­jours aisé de don­ner une défi­ni­tion, un contenu et un péri­mè­tre pré­cis.

Deux approches peuvent être identifiées :

- La pre­mière per­met d’appré­hen­der le sport pro­fes­sion­nel comme une bran­che du sport fédé­ral. Lorsque l’acti­vité fédé­rale englobe un sec­teur de pra­ti­que pro­fes­sion­nelle, la fédé­ra­tion en fixe géné­ra­le­ment les contours en pré­ci­sant quel­les sont les com­pé­ti­tions ouver­tes aux pro­fes­sion­nels et en qua­li­fiant de spor­tifs pro­fes­sion­nels les spor­tifs y par­ti­ci­pant. Ceux-ci, dans ce sec­teur, sont majo­ri­tai­re­ment des sala­riés. C’est aujourd’hui le modèle domi­nant. On le retrouve dans les sports col­lec­tifs : bas­ket-ball, cyclisme foot-ball, hand­ball, hockey sur glace e rugby vol­ley-ball..

- La seconde s’atta­che à iden­ti­fier les spor­tifs qui évoluent au plus haut niveau de leur dis­ci­pline et qui vivent des reve­nus issus leur pra­ti­que spor­tive (sou­vent en tant que tra­vailleurs indé­pen­dants : (rému­né­ra­tion de leur par­ti­ci­pa­tion à des com­pé­ti­tions, contrats de spon­so­ring et de par­te­na­riat)) sans appar­te­nir à un sec­teur pro­fes­sion­nel déter­miné comme tel par le cadre fédé­ral : golf , nata­tion, ten­nis, ten­nis de table.

La suite sur : www.sports.gouv.fr