La compétition est partout
La compétition, qu’elle soit sportive ou professionnelle fait partie intégrante de la vie. Évoluer en société apporte nécessairement un besoin de se comparer au voisin. Ensuite, en fonction des traits de caractère de chacun, le besoin de faire mieux que l’autre apparaît ou non. L’envie d’être meilleur, de se surpasser est, à mon sens, une bonne chose. On ne peut pas vraiment avancer et apprécier sa progression sans point de comparaison. Vouloir mieux faire est donc source d’évolution.
Dans le milieu sportif, la compétition est partout. En tant que joueur, que ce soit dans le cadre d’un sport collectif ou non, les compétitions vous permettent de vous classer par rapport aux autres. Le schéma est simple, mieux vous jouez par rapport aux autres mieux vous vous classez. Mais en tant qu’arbitre ou entraîneur, quel critère sera pris en compte pour déterminer la valeur de l’intervenant ? S’agissant des arbitres, il existe une organisation, déclinée en commissions qui valide le niveau de compétence de l’arbitre pendant les stages de formation et effectue des « contrôles » tout au long de la saison afin de veiller au bon déroulement des matchs. La compétition entres arbitres n’est pas très importante mais le niveau départemental, régional, national ou international dans lequel ils évoluent est primordial. Quant aux entraîneurs, ceux-ci sont évidemment jugés sur les résultats de celui ou ceux qu’ils entraînent. Quoi de plus décevant que d’entraîner des joueurs corps et âmes quand ils obtiennent que des résultats peu ou prou ? Pourtant c’est bien le lot de tous les entraîneurs. Ils n’ont jamais vraiment la maîtrise du résultat.
Dans le milieu professionnel, l’ensemble de ces schémas est respecté et appliqué. Le joueur sera plutôt un exécutant qui fournira les efforts nécessaire pour terminer sa tâche dans les délais impartis. Il s’appliquera à augmenter sa cadence et à améliorer le processus. L’arbitre, responsable du bon déroulement du travail, a pour rôle d’encadrer, de résoudre les problèmes, de veiller à ce que les délais soient respectés et à ce que les exécutants soient correctement coordonnés. Enfin, vient l’entraîneur. Il est le chef de service ou le cadre supérieur qui a le pouvoir d’embaucher, de décider quels sont les processus qui sont mis en place et quelle stratégie l’entreprise doit adopter. L’entraîneur ne maîtrise pas directement les actions de ses employés mais influe très largement sur l’état d’esprit de l’entreprise.
Généralement, les sources de conflits dans une équipe sont liées à une compétition interne entre joueurs. Lorsque deux sportifs sont en compétition pour une même place, la tension est inévitable. Il en va de même au travail. Il s’agit alors de comprendre avec qui vous êtes en compétition et qui ne vous veut pas que du bien. Plus vite vous comprendrez quel est ou quelles sont les collègues qui ont intérêt à vous dévaloriser, plus vite vous stabiliserez votre situation auprès de votre hiérarchie. Sympathiser avec ces personnes est une nécessité. Vous devrez donc user de finesse, de jetons de machines à café et peut-être même de moyens de pression pour vous assurer une certaine et relative tranquillité.
En revanche, si vous souhaitez évoluer, c’est une autre affaire. Vous devrez prouver à votre hiérarchie que votre valeur est supérieure à celles des autres ou que vos compétences peuvent être exploitées sur un autre poste. L’enjeu est de taille, une augmentation ou une promotion sont rarement acquises. facilement Pour se différencier et montrer leur mérite, d’aucuns n’hésitent pas à dénoncer à leur hiérarchie les erreurs d’autrui quand d’autres se montrent trop exigeant à l’égard de leurs subalternes. Les techniques se modifient en fonction du contexte. Malheureusement, il ne suffit pas de faire du bon travail pour être reconnu à sa juste valeur. Pour briller, il faut souvent prendre l’ascendant sur les autres. Les systèmes d’évaluation, de management et d’encadrement doivent peut-être être revus.
Bonne Lecture !