Il y a en fait 3 lois de finance : la LFI, les LFR et la LR
Nous avons dit que la mission du commissaire aux comptes était plus large que la simple révision comptable. C’est une mission dont le cœur est l’expression d’une opinion sur la régularité, la sincérité et l’image fidèle des comptes. L’idée est la suivante : les comptes d’une société doivent refléter l’activité économique et un tiers qui lit les comptes, banquier, fournisseur, client, fisc, doit savoir que les comptes annuels (bilan, compte de résultat et annexes) certifiés par un commissaire aux comptes sont la réalité de la situation de l’entreprise.
LBO : Leverage Buy Out, l’acronyme peut faire peur ; dans l’imaginaire véhiculé par le JT de 20 heures, il est synonyme de haute finance internationale, de capitalisme sauvage, de plans sociaux orchestrés par des actionnaires sans foi ni loi. La réalité est toute autre. Le LBO est un montage financier dont le but est de racheter une entreprise en empruntant la plus grande partie et en créant une société intermédiaire appelée holding. Une holding n’est rien d’autre qu’une société possédant les parts d’autres sociétés et n’ayant pas d’activité économique propre.
Le calcul est assez simple. Je dois avoir des coûts de 80 euros pour fabriquer et distribuer mon produit afin de réaliser mes 20 € de marge. Prix imposé, et parfois, profits imposés ! La méthode des coûts cibles n’est rien de moins que cette toute bête soustraction : Coût cible = Prix de vente imposé – profits attendus. La variable d’ajustement habituelle est le prix : je conçois un produit, je le fabrique selon une qualité désirée, je me fixe une marge avec laquelle je dois payer les salaires, le loyer et toutes les charges et j’obtiens mon prix de vente pour lequel j’espère avoir des clients.
Une des mesures phare du projet de François HOLLANDE pour l’insertion professionnelle des jeunes est en route. Le projet de loi est discuté au parlement, et nous n’attendons pas de gros changements par rapport à celui présenté par le gouvernement. Ils concerneront finalement les jeunes peu qualifiés, seront des CDI ou des CDD jusqu’à 3 ans, et seront principalement conclus dans les collectivités et les associations. L’entrée en vigueur devrait être au 1er janvier 2013. Dans la loi, également un contrat particulier pour les futurs professeurs devrait en faire partie, et concernera là les étudiants boursiers et en deuxième année de licence. Ces contrats n’ont rien à voir avec les contrats de « génération » qui sont toujours en discussion.
C’est l’histoire d’un milliardaire qui dit qu’il demande la nationalité Belge parce qu’il aime le coin et qu’il veut y faire des affaires. (rires…). Est-ce vraiment raisonnable de devenir belge pour payer moins d’impôts ? Que nos amis belges n’y voit là aucune offense, mais l’étrangeté de cette histoire c’est que rien ne tient debout. Les conditions de nationalité n’ont pas grand-chose à voir dans l’Union Européenne avec la fiscalité personnelle, ce sont bien les conditions de la résidence fiscale qui déterminent l’endroit où nous payons nos impôts.
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Attention, une entreprise peut ne pas offrir au marché 100 % de ses actions. La part qui s’échange sur les marchés est appelée le « flottant » et peut tout à fait être minoritaire. Par exemple, EDF n’a que 20 % de ses actions en bourse, donc 20 % de flottant.
Cette partie de la mission d’analyse des risques bien que parfois méconnue de la profession elle-même, est tout à fait centrale. Néanmoins, la valeur ajoutée du commissaire aux comptes n’est pas de refaire le travail de l’expert-comptable mais en revanche, d’apporter une expertise différente. Il doit avoir une vision globale de l’entreprise, de son fonctionnement, et de sa sécurité comptable.