• Comptazine s’arrête au mois d’aout, pour quelques vacances bien sûr… mais surtout pour vous préparer une rentrée de feu ! A la rentrée, vous retrouverez Comptazine sous une nouvelle forme : un magazine de 24-48 pages, des articles à la pelle, et un site largement enrichi. Nous vous préparons des cours qui seront mis en ligne gratuitement et leurs exercices, ainsi que tous les sujets et corrigés, et bien sûr toujours de l’actualité comptable, financière et économique. Nous vous rappelons que vous pourrez participer au magazine, et envoyer vos articles à article@comptazine.fr. Alors bonne vacances à tous, et rendez-vous à la rentrée !

  • Les médailles aux jeux olympiques rapportent des primes bien méritées, mais n’apportent pas la richesse aux sportifs, loin de là ; il vaut mieux jouer au PSG que d’être un grand champion d’aviron ou de lutte. Mais pour une fois, on ne s’offusquera pas d’un dépassement de budget : le CNOSF a prévu 4.1 millions de primes à dépenser, mais si la moisson de médailles, selon l’expression consacrée, est plus importante : que les sportifs ne s’inquiètent pas, ils toucheront bien leurs primes. En revanche si ils comptaient revendre leurs médailles, ils n’en toucheront peut être pas ce qu’ils pensaient : les médailles d’or sont principalement constituées…d’argent !

  • Ah, l’amour, le couple, ses valeurs, son partage, ses disputes, son compte commun. Et oui, vous êtes encore 64% à mettre l’argent en commun dans le couple quand celui-ci dure depuis au moins un an, et que l’un des deux au moins est actif. Encore pire si on est marié (remarquez que rien que le prix du mariage, ça soude, sauf si beau-papa étale sa réussite en payant la cérémonie), ou si on a des enfants (là ça devient mal barré). Mais les choses changent, 3 facteurs rentrent en compte : plus on est diplômé, mieux on gagne sa vie (?!), et enfin, si on a déjà eu une expérience en couple : moins on met en commun.

  • Le gouvernement précédent avait augmenté les impôts d’environ 30 milliards, pour aboutir… à un déficit de 5.2% du PIB, soit 103 milliards d’euros. Crise de la dette oblige, les objectifs sont de passer à 4.5% cette année et 3% en 2013, ce qui oblige à l’ « effort », la « rigueur », l’ « austérité », appelez ça comme vous voulez, malgré la suppression de la TVA sociale votée sous le précédent gouvernement. Détaillons donc l’ensemble des mesures du nouveau gouvernement pour y parvenir au moins cette année : suppression de la défiscalisation des heures supplémentaires, augmentation du forfait social et autres joyeusetés

  • Pour rebondir sur l’article de Mathieu et le bon plan d'acheter son vin en primeur, la CNCC a publié récemment (bulletin 167) une précision sur la comptabilisation de ces placements en vin, et notamment en primeur. Le transfert de propriété des vins intervient au moment de l’individualisation, alors que les acomptes et avances versés sont comptabilisés dans un compte particulier.

  • Provoquons enfin un vrai choc d'offre. Il faut repenser complètement le modèle fiscal de nos pays, et il faut tenter des paris. Aujourd'hui on va dans le mur, on le répète inlassablement, on voit l'Espagne s'effondrer, l'Italie s'enfoncer, la croissance mondiale s'arrêter mais on ne fait...rien. Toujours rien. Enfin, non, je suis mauvaise langue : on augmente les impôts, que ce soit la droite ou la gauche ; résultat : dette de 90 % du PIB, 70 milliards de déficit commercial, 5 % de déficit annuel. BRAVO ! Mesurettes non seulement inefficaces mais contreproductives. Là on y va tout droit, célèbre formule de celui qui saute par la fenêtre et qui se dit pendant son saut : « jusqu'ici tout va bien ». Tentons quelque chose bon sang ! Le choc de demande ne pourra pas fonctionner, étant donnée la contraction partout autour de nous, et principalement de nos partenaires européens. Ce n'est ni de droite ni de gauche que de dire ça, c'est la réalité. Tentons un choc d'offre : une vraie baisse des cotisations patronales et la suppression de l'impôt sur le revenu, compensées par des hausses massives de TVA et de CSG. C'est risqué, mais dans les sables mouvants, les petites agitations emmènent à l'enfouissement. Et là on s'enfonce

  • Très, très bonne nouvelle. A Comptazine nous sommes absolument ravis d’entendre ça, et par le président de la république lors de son interview du 14 juillet. Allez, faisons le ménage : 680 entités ! Tout au long de nos articles, nous dénonçons cette situation ridicule (nous ne sommes pas les seuls !), et celui qui nous avait le plus plu : « le conseil des prélèvements obligatoires », bonne tranche de rigolade. C’est un bon signe de tailler dans ces « comités » et autres « hautes autorités », « hauts conseils » ou « observatoires », un excellent signe envoyé, mais cela ne rapporte pas au plan macro-économique grand-chose bien entendu, à peine quelques millions.

  • A la clôture hier soir, le CAC 40 affichait 3135.18 points, soit une capitalisation totale, au cas où vous auriez décidé de vous offrir toutes les entreprises, de 814.59 milliards d’euros. C’est bon ou c’est pas bon ? Et bien, les deux mon capitaine. Car 814.59 milliards représentent à peine une fois la somme des fonds propres des sociétés composant l’indice, ce qui est absurde. Mais à la fois, ce niveau offre depuis la création de l’indice, le 01 octobre 1987 initié à 1000 points, un rendement d’environ 5% par an sur 25 ans, ce qui n’est pas si mal.

  • Le traitement des revenus de source étrangère, notamment dans les services, est un problème dans les PME. Il faut prêter une grande attention à la convention dont dépend le revenu, mais certains principes peuvent être tirés. En effet, l’application des conventions fiscales passées, avec 124 pays quand même, dites de « non double imposition », ne sont pas toutes logées à la même enseigne, et changent régulièrement. Il faut notamment prêter une attention particulière aux retenues à la source éventuelles qui ne générent pas toujours un crédit d'impôt.

  • Être malade pendant ses congés payés : voilà un comble ! Mais est-ce une si mauvaise idée que ça ? Et bien, le droit communautaire a parfois quelques vertus qu’il faut souligner. En vacances, si vous tombez malade, vous allez pouvoir reporter la partie de vos congés pendant laquelle vous avez été cloué au lit (certifiée par un médecin et un arrêt de travail).

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