Cet été, vous avez peut-être choisi de faire un stage, plutôt qu’un job d’été inintéressant mais mieux payé. Néanmoins, depuis la loi de juillet 2011 la règlementation a changée, et le stage est beaucoup mieux encadré, mais moins souple aussi. Le stage est une clef efficace de rentrée dans le monde du travail, mais il doit être désormais intégré à votre cursus de formation, et doit être payé au moins 436.05 euros par mois. Retour sur cette règlementation.
Nous vous parlions il y a quelques mois de ce diplôme méconnu qui permet de devenir commissaire aux comptes, sans être expert-comptable, avec l’idée que la réforme n’était pas achevée : le certificat d'aptitude à la profession de commissaire aux comptes ou CAFCAC. Et bien, la réforme attendue devrait s’appliquer à partir du 01 juillet. Au programme masterisation, certificat préparatoire et programme du CAFCAC calé sur celui du DSCG
Un arrêt curieux de la cour de cassation est très intéressant sur le contrôle des salariés, et notamment de ses outils personnels. Nous avons vu dans notre article sur le dénomination des fichiers personnels que l’employeur a un droit de regard sur les outils qu’il met à disposition de ses salariés. Mais qu’en est-il des outils qui appartiennent au salarié, et dont il se sert sur le lieu de travail ?
Le contrôle des salariés a pris avec les nouvelles technologies des formes nouvelles. Néanmoins la cours de cassation dans un jugement du 10 mai 2012, a précisé la manière dont vous devez nommer vos fichiers personnels sur votre ordinateur de travail, pour que ceux-ci ne soient pas ouverts sans votre présence.
Un job d’été, c’est quoi ? Eh bien c’est un travail comme un autre, pour une période déterminée. Moins valorisant professionnellement qu’un stage, mais mieux payé, il ajoute malgré tout une ligne à votre CV, montre que vous êtes un être responsable et capable de trouver un emploi. Car il va falloir chercher ! Envoyer des CV, des lettres de motivation, signer un contrat de travail… Ne prenez pas cette phase de recherche à la légère, ce n’est pas si évident que ça.
Il en aura fallu du temps pour que l'administration se bouge sur les demandes de clarifications sociales, et elle le faisait du bout des lèvres. Mais décidément en ce moi de mai, le changement arrive, bien que pour notre sujet cela est du à la loi de simplification qui a grandement amélioré le champ d'application du rescrit social en ces articles 38 et 39
Un jugement récent du TGI de Paris est édifiant, en ce que la responsabilité civile du CAC n'est pas engagée car il a refusé de certifier. Ce jugement est celui là : TGI PARIS-9e ch. 1Re sect. -10 janvier 2012, et vous le trouverez dans le bulletin 165 de la CNCC.
Encore une fois la bourse replonge, les tensions se ravivent, l'économie titube, on est mal. La situation n'est pas tellement meilleure qu'il y a quelques semaines, on regarde les trous noirs grecs et espagnols aspirer l'Europe... un long week-end s'annonce, il est temps de se détendre. Vous avez écumé les deux jeux que je vous avais présentés le mois dernier, on s'est bien amusé, mais il faut du neuf. Alors sauvons le capitalisme avec un nouveau jeu de cartes bien sympa : Triple HA !
Marc Simoncini, le fondateur de Meetic, a fait une remarquable synthèse de la fracture entre l’idéologie fiscale dans notre pays et la lourde tâche des investisseurs et des entrepreneurs. Que l'ISF soit revu à la hausse, c'est une chose, l'ancien barème devrait être rétabli cet été, mais qu'il reste absurde en est une autre. Le problème que soulève cet entrepreneur est révélateur. Son cas, est certes très particulier, et pourrait sembler marginal, mais en réalité, c’est bien la philosophie au cœur de la conception française de l’entrepreneuriat et de l’investissement qui est posée.
C’est au tour du patron de l’assureur AVIVA de démissionner suite à la polémique sur sa rémunération après une fronde de ses actionnaires, 54% ayant voté contre le rapport sur les rémunérations des dirigeants. Avant lui, ce sont les patrons de CITIGROUP ou de BARCLAYS qui ont dû démissionner ou renoncer à une partie de leur bonus. Il n’y a pas qu’en France où la question se pose. Pourtant, ces votes d’actionnaires ne sont pas contraignants la plupart du temps. Alors qui décide quoi, et est-ce que les actionnaires ou associés sont correctement informés ?