On a vu que la société française n’est pas restée à l’écart d’un mouvement que l’on peut qualifier de course au gigantisme. Les rapprochements se comptabilisent en milliard d’€. Il s’agit d’une recomposition du capitalisme français.
Toutes ces problématiques renforcent une variable étudiée depuis une vingtaine d’année : l’organisation relationnelle. Les performances japonaises ont été imitées : chasse au gaspillage, réduction des stocks, attention davantage focalisée sur les opérations ne créant pas directement la valeur ajoutée. Le Taylor-fordisme se focalisait sur la productivité uniquement.
L’analyse systémique. L’approche système est dominante dans l’approche de l’entreprise. En tant qu’organisation, l’entreprise est un système ouvert, régulé et finalisé. Les flux sont rentrants et sortants. Les flux rentrants : infos, personnel, matières premières… Les flux sortants : produits…
Le management est un changement de perspective par rapport à l’économie car le regard que nous portons sur l’entreprise est celui de l’analyste qui est situé non pas à l’extérieur mais au sein même de l’organisation. La réalité de l’entreprise est quelques fois éloignée de l’apprentissage effectué en économie.
Définition : c’est une activité exercée sous le contrôle d’une unité institutionnel qui combine des ressources main d’œuvre et en capital pour fabriquer des B ou S. Production marchande : C’est la production de B ou S destiné à être vendu sur un marché à un prix couvrant au moins leurs couts de production. Production non marchande : C’est la production de S qui sont fournis gratuitement ou quasi-gratuitement, ces services sont principalement assurés par les APU, les ménages et les ISBLSM. Ils ne peuvent pas être vendus sur un marché. Leur valeur est calculée à partir de leurs couts de production.
Les acteurs sont les agents économiques avec différentes caractéristiques. Une unité institutionnelle est un centre de décision économique indépendant. Les unités sont regroupées en fonction de leurs comportements et celles avec un comportement identique forment un secteur institutionnel.
Art. 410-4 du PCG : « L’organisation de la comptabilité tenue au moyen de systèmes informatisés implique l’accès à la documentation relative aux analyses, à la programmation et à l’exécution des traitements, en vue, notamment, de procéder aux tests nécessaires à la vérification des conditions d’enregistrement et de conservation des écritures.
Toutes données comptable entrée dans le système de traitement est enregistrée, sous une forme directement intelligible, sur papier ou éventuellement sur tout support offrant toute garantie en matière de preuve ».
6.2 La preuve en comptabilité « La comptabilité régulièrement tenue peut être admise en justice pour faire preuve entre commerçants, pour faits de commerce. Si elle a été irrégulièrement tenue, elle ne peut être invoquée par son auteur à son profit. La communication des documents comptables ne peut être ordonnée en justice que dans les affaires de succession, communauté, partage de société et en cas de redressement ou liquidation judiciaires.»Art. L.123-23 du Code de commerce.
5.1 La documentation de base Le Plan Comptable Général (PCG) : classeur imprimé par l’Imprimerie nationale (tél. 03-27-93-70-70). Le magazine Comptazine qui présente l’actualité de manière claire et concise. La Revue Fiduciaire comptable qui contient divers dossiers approfondis sur des questions particulières. Les mémentos EFL présentent, de manière exhaustive et approfondie, l’ensemble de la réglementation française applicable à la comptabilité financière.
Le processus de normalisation comptable oppose, en simplifiant, deux acteurs : les pouvoirs publics et les professions comptables. Les premiers prennent en charge les intérêts de la société dans son ensemble, alors que les seconds défendent les aspirations du monde des affaires. Les deux points de vue ne s’opposent pas systématiquement.