Évidemment, il n’y a pas que les monuments et les parcs à thèmes. La France compte de nombreux sites naturels de grande notoriété nationale et internationale, dont la fréquentation annuelle peut atteindre plusieurs millions de visiteurs. Ces fortes fréquentations peuvent avoir de lourdes conséquences sur le plan environnemental.
L’Opération Grand Site (OGS) est une démarche initiée en 1976 par l’État et proposée aux collectivités territoriales pour répondre aux difficultés que posent l’accueil des visiteurs et l’entretien des sites classés de grande notoriété soumis à de fortes fréquentations touristiques. Elle permet de définir et de mettre en œuvre un projet concerté de restauration, de préservation et de mise en valeur du territoire.
Cette année encore, la France reste la première destination mondiale avec près de 83 millions de touristes étrangers. Le tourisme est un secteur clé de l’économie française, qui génère entre 7 et 8 % de notre PIB et représente 2 millions d’emplois directs et indirects : une force pour l’économie française.
Suite aux attentats, nous avons assisté à une baisse de fréquentation de nos sites touristiques. Le gouvernement et les professionnels ont tenté de restaurer l’image du tourisme français à l’étranger, notamment avec un « plan de promotion » ciblé de 10 millions d’euros. De nombreuses annulations de touristes japonais avaient été enregistrées après les attentats qui avaient frappé la France, mais on assiste désormais à un retour massif de la clientèle nippone avec « des réservations aériennes en hausse de 60 % vers Paris pour le premier trimestre 2017 », a soutenu M. Ayrault.
Les objectifs sont simples. La France doit rester une destination mondiale et atteindre les 100 millions de touristes en 2020. C’était tout du moins l’objectif du gouvernement Cazeneuve.
On imagine forcément que les sites emblématiques sont très largement rentables. Pourtant, ce n’est pas toujours le cas. Il faut concevoir l’économie du tourisme dans sa globalité avec, les monuments et les recettes touristiques liées aux visites mais aussi à la consommation des touristes aux alentours, dans les restaurants, les achats de souvenirs, etc.
Poids de la dette, taux d’intérêts, faiblesse des pouvoirs publics… […]
La confiance, ça se mérite. La confiance pour la France rime souvent avec stabilité. Ce n’est pas vraiment le cas en ce moment. Après le Brexit, l’élection de Trump, la victoire du non au référendum en Italie, une nouvelle période d’incertitudes commence. La confiance des agents économiques n’est donc pas vraiment au rendez-vous. Le pays est plutôt en léthargie dans un monde qui évolue plus vite que lui. Étant donné que personne ne sait encore vraiment évaluer les conséquences, la France est dans une situation d’attente et semble s’engluer dans un rythme de croissance loin de ceux qu’elle a pu connaître avant la crise européenne du début de la décennie.
L’investissement des ménages et des entreprises accélère nettement en fin d’année
Peut-être faut-il voir dans ce rebond la fin de la crise ? L’investissement des ménages est en hausse pour la première fois depuis 2008.
Au quatrième trimestre 2016, la FBCF totale accélère (+0,8 % après +0,3 %), notamment celle des ménages et des entreprises non financières. En effet, la FBCF en biens manufacturés rebondit nettement (+1,8 % après −2,3 %), surtout celle en matériels de transport. En revanche, l’investissement en services marchands (+0,8 % après +1,4 %) et en construction décélère (+0,3 % après +0,6 %), notamment celui en travaux publics.
Pourquoi croissance, confiance, récession et déclin font partie de notre vocabulaire quotidien ? Nous avons une fâcheuse tendance à être pessimistes. Les français sont râleurs, et de manière générale peu enjoués.
Nos entrepreneurs vont de l’avant mais sont peu nombreux car les petites et moyennes entreprises ont du mal à emprunter pour se développer. Cette situation est bloquante car notre pays est dans l’attente de moments plus favorables, l’économie est dépendante du niveau de confiance des investisseurs… d’ailleurs, pour preuve, les ménages français orientent quasi-exclusivement leurs épargnes vers l’immobilier… On tourne un peu en rond là ?
En France, le débat public est embourbé dans un climat psychologique de spleen. Sa conséquence ? Une situation d’immobilisme, dans laquelle nous sommes plongés, plus concentrés sur les calculs de notre faible taux de croissance que sur l’action. Ça n’a pas de sens !
La France emprunte tous les jours sur les marchés pour payer ses fonctionnaires. Bien que les règles imposées aux collectivités soient les mêmes pour l’Etat, ce dernier mélange fonctionnement et investissement dans ses comptes et budgets. Il est donc extrêmement difficile de relier les recettes et les dépenses. La France paye des salaires de fonctionnaires avec de l’emprunt. Finalement, cette situation installée devient ingérable pour les nouveaux chefs d’Etat qui « remettent à plus tard » le problème. L’État n’a pas les moyens d’assumer ses dépenses simplement parce qu’elles dépassent ses recettes de 70 milliards.
Le découpage des territoires en communes date de la Révolution française de 1789 qui a repris le découpage des paroisses. Une commune constitue une toute petite partie du territoire français. La France compte 36 772 communes, dont chacune porte un nom différent ayant une origine géographique ou historique.
Une commune est juridiquement une collectivité locale gérée de manière autonome par un Maire et un certain nombre d'adjoints et de conseillers municipaux. Le rôle du Maire et de son équipe, ainsi que les domaines d'intervention de la commune, sont définis par le Code Général des Collectivités Territoriales et les lois de transferts de compétences.
Les collectivités territoriales sont multiples. Ce sont des personnes morales de droit public distinctes de l’État, qui bénéficient à ce titre d’une autonomie juridique et patrimoniale sans la capacité étatique (promulguer des lois, gérer des relations internationales…). En font partie à ce jour, les communes, les départements et les régions.
Contribution à la formation professionnelle continue : Ce sont les entreprises qui ont à leur charge la contribution à la formation professionnelle. Quel que soit le nombre de salariés, l'activité exercée ou le statut juridique, chaque société employant du personnel, participe au financement des actions de formation continue de son personnel et des demandeurs d'emploi, en payant une contribution annuelle, dont le montant dépend du nombre de salariés.