• L’article 39 de la Constitution dispose que l’initiative de la loi revient soit au Gouvernement soit au Parlement lui-même. Si le Gouvernement propose une loi, on parle de projet de loi, si un député ou un groupe de députés est à l’origine de la loi, on parle de proposition de loi. Sous notre cinquième république, les initiatives reviennent généralement au Gouvernement puisque c’est lui qui détermine et conduit la politique de la nation ; c’est pourquoi nous allons nous concentrer sur les projets de loi.

  • Conseil d'état, les commissions de l’Assemblée Nationale et une procédure spécifique, les ordonnances.

  • « Tout projet ou proposition de loi est examiné successivement dans les deux assemblées du Parlement en vue de l’adoption d’un texte identique ». De ce principe, il résulte que l’adoption définitive d’un texte implique son vote dans les mêmes termes par l’Assemblée nationale et par le Sénat au terme d’un mouvement de va-et-vient du texte en discussion entre les assemblées, communément appelé « navette ».

  • LBO : Leverage Buy Out, l’acronyme peut faire peur ; dans l’imaginaire véhiculé par le JT de 20 heures, il est synonyme de haute finance internationale, de capitalisme sauvage, de plans sociaux orchestrés par des actionnaires sans foi ni loi. La réalité est toute autre. Le LBO est un montage financier dont le but est de racheter une entreprise en empruntant la plus grande partie et en créant une société intermédiaire appelée holding. Une holding n’est rien d’autre qu’une société possédant les parts d’autres sociétés et n’ayant pas d’activité économique propre.

  • Un constat est clair. Si, au moment de vos révisions, vous fichez votre cours, vous gardez une trace de tous vos acquis. Il est plus facile de démarrer la rentrée en ayant consulté ses fiches et en s’en servant comme base plutôt que de repartir de zéro. Le volume de documents devrait représenter une vingtaine de pages A4 par matière. Globalement, deux jours suffisent pour se remettre dans le bain. Vous n’êtes pas obligés de le faire en amont. Vous pouvez très bien les relire dès la rentrée. Pour ceux qui n’ont pas fait de fiches, vous pouvez télécharger l’essentiel de vos cours sur notre site.

  • Sur quels postes de dépenses peut-on économiser ? En dehors des dépenses de sécurité sociale, mutuelle, restauration universitaire, il est possible de trouver bons plans et astuces pour réduire les coûts.

  • Attention, une entreprise peut ne pas offrir au marché 100 % de ses actions. La part qui s’échange sur les marchés est appelée le « flottant » et peut tout à fait être minoritaire. Par exemple, EDF n’a que 20 % de ses actions en bourse, donc 20 % de flottant.

  • Provoquons enfin un vrai choc d'offre. Il faut repenser complètement le modèle fiscal de nos pays, et il faut tenter des paris. Aujourd'hui on va dans le mur, on le répète inlassablement, on voit l'Espagne s'effondrer, l'Italie s'enfoncer, la croissance mondiale s'arrêter mais on ne fait...rien. Toujours rien. Enfin, non, je suis mauvaise langue : on augmente les impôts, que ce soit la droite ou la gauche ; résultat : dette de 90 % du PIB, 70 milliards de déficit commercial, 5 % de déficit annuel. BRAVO ! Mesurettes non seulement inefficaces mais contreproductives. Là on y va tout droit, célèbre formule de celui qui saute par la fenêtre et qui se dit pendant son saut : « jusqu'ici tout va bien ». Tentons quelque chose bon sang ! Le choc de demande ne pourra pas fonctionner, étant donnée la contraction partout autour de nous, et principalement de nos partenaires européens. Ce n'est ni de droite ni de gauche que de dire ça, c'est la réalité. Tentons un choc d'offre : une vraie baisse des cotisations patronales et la suppression de l'impôt sur le revenu, compensées par des hausses massives de TVA et de CSG. C'est risqué, mais dans les sables mouvants, les petites agitations emmènent à l'enfouissement. Et là on s'enfonce

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