Le constat vient d’être effectué et publié par la CNCC : actuellement, seuls 151 commissaires aux comptes de moins de 30 ans sont en activité ! Un problème grave pour la profession, qui souffre d’un manque d’intérêt des jeunes, et d’une crise de l’image. Un étudiant suivant un cursus normal dans la filière de l’expertise comptable peut pourtant être diplômé à partir de 26 ans ! Analyser ce constat par manque d’intérêt des jeunes et crise de l’image nous semble un peu réducteur. Nous proposons donc d’explorer plus en détail les causes de ce problème.
Quel sont leurs intérêts ? Évoluer en commun vers un but partagé permet d’actionner des leviers. Certains réseaux d’experts comptables ont par exemple regroupé leurs achats de fournitures, leurs communications et leurs pôles recrutement. Des économies d’échelles sont réalisées. Mais l’intérêt principal est sans aucun doute la réputation internationale gagnée par la communication massive sur les valeurs du groupe.
L’expert-comptable doit ainsi mener à bien sa mission en se conformant aux règles déontologiques dictées par la profession. C’est donc l’ordre des experts comptables qui édicte les trois consignes impératives de la profession : « Science, Conscience et Indépendance ».
Comme vous le savez, les commissaires aux comptes appliquent un nombre d’heures de travail sur un dossier en fonction de sa taille. La taille du dossier est appréciée par la formule suivante : TOTAL DE BILAN + PRODUITS D’EXPLOITATION + PRODUITS FINANCIERS
Le certificat d’aptitude à la fonction de commissaire aux comptes est un diplôme et une voie d’accès méconnue de la filière de l’expertise comptable.
Aujourd’hui, lorsqu’une entreprise réalise des opérations commerciales avec d'autres pays membres de l'Union Européenne (UE), elle doit établir chaque mois une déclaration d’échange de biens (DEB).