• L'intervention d'un expert-comptable est-elle obligatoire dans une entreprise, pour la tenue et la révision des comptes ?

    Non, lorsque l'entrepreneur tient lui-même sa comptabilité et procède lui-même aux déclarations fiscales ou lorsqu'il emploie un comptable salarié.

    Oui, dans les autres cas lorsqu'il est fait appel à un prestataire extérieur indépendant, celui-ci doit être un expert-comptable.

  • Les 5 objectifs de la comptabilité analytique

    Connaître les coûts des différentes fonctions de l’entreprise : charges et produits sont classés par fonction en comptabilité analytique (achats, production, distribution sont les fonctions des charges) Déterminer les bases de l’évaluation de certains éléments de l’actif du bilan (stocks et immobilisations) Expliquer les résultats par secteur d’activité en calculant les coûts complets des produits pour les comparer aux prix de vente Établir des prévisions de charges et de produits : on peut calculer le résultat a posteriori ou en prévision Fournir les informations nécessaires à la gestion de tous les éléments de nature à éclairer les prises de décision

  • Monter son entreprise n’est pas une science exacte, pourtant, des règles de base existent. Chaque porteur de projet le sait et le ressent, développer une activité nécessite des qualités indispensables. Une entreprise n’est pas un long fleuve tranquille

    Avant de commencer, il faut rappeler qu’une entreprise est une source infinie de problèmes auxquels le responsable, qu’importe son statut, doit trouver des solutions. Une entreprise sans problème n’existe pas. Le restaurateur aura toujours des problèmes de stocks, de qualité, de personnel, l’importateur aura toujours des soucis de livraison, de marge, tandis que le recruteur aura toujours à faire face soit à un manque de clients, soit une pénurie de candidats…

    Les règles qui suivent font plus appel a du bon sens qu'à de la stratégie d’entreprise mais elles ne sont pas toujours respectées. Voyons ensemble les différents points essentiels de la création d’entreprise.

  • Le dépôt à l’INPI (Institut National de la Propriété Industrielle) confère un titre de propriété pour une durée déterminée. Le brevet, par exemple, n’a qu'une durée de vingt ans à l’issue de laquelle il n’est plus possible de se prévaloir des droits qu’il confère sur l’innovation technique protégée. Il n’en reste pas moins que durant cette période, le bénéficiaire du brevet se comportera comme un propriétaire. Le code civil définit d’ailleurs la propriété à l’article 544 sans faire de distinction de genre : “La propriété est le droit de jouir et disposer des choses de la manière la plus absolue, pourvu qu'on n'en fasse pas un usage prohibé par les lois ou par les règlements”. Le brevet permet à son titulaire de protéger son invention contre la contrefaçon et contre les utilisations qu’il n’aurait pas autorisées.

  • Les charges directes, sont essentiellement constituées des matières premières (MP) et de la main d’œuvre directe (MOD). Les principes d’évaluation des charges directes sont les suivants : Coût préétabli des matières premières = Coût des matières premières = Coût unitaire préétabli x Quantité préétablie Coût préétabli de la main d’œuvre = Coût de la main d’œuvre = Taux horaire préétabli x Nombre d’heures préétabli

  • Oui, le déficit ne baisse pas (ou si peu…), la dette augmente, et pourtant, certains s’en souviennent, le fameux plan d’économies de 50 milliards voté en décembre 2014 continue sur sa lancée avec 16 milliards d’euros d’économies prévues en 2016 :

    5,1 milliards au titre des dépenses de l’État, 3,5 milliards pour les collectivités locales, 3,4 milliards pour l’assurance maladie, 4 milliards pour la protection sociale.

    Malgré tout cela, la progression de la dépense publique sera de 1,3 % en 2016 ! Et oui nous le rappelons chaque année, mais la dépense publique augmente toute seule, en ce sens que la simple revalorisation des salaires des fonctionnaires, ou des retraites par exemple, font avancer la dépense publique…

  • Pour éviter de donner un moyen de paiement de l’entreprise à chaque salarié, la note de frais est le système le plus couramment utilisé. Afin d’empêcher que le salarié ne fasse passer en note de frais certaines dépenses personnelles, l’entreprise émet plusieurs conditions pour que ces frais soient remboursés. Le salarié doit ainsi justifier que ces frais ont été exposés pour les besoins de son activité professionnelle et dans l'intérêt de l'entreprise. Dès lors que ces conditions sont réunies, le remboursement des frais par l'entreprise ne peut pas être imputé sur la rémunération du salarié.

  • Nos esprits sont parfois extrêmement productifs. Qu’importe le domaine, la […]

  • Tout le monde connaît les bases de l’impôt sur le revenu. Plus les revenus sont élevés, plus l’impôt à payer est important. Pourtant de nombreuses solutions existent pour payer moins d’impôts. Certains parlent de niches fiscales, d’autres d’optimisation. Bref, tous les termes convergent vers une seule et même idée : payer moins d’impôts.

    Cette fuite en avant vers l’optimisation est monnaie courante depuis la nuit des temps. Saviez-vous qu’au Moyen-Âge, les citadins étaient imposés pour leur foncier sur la surface au sol ? Cela a donné des constructions difformes où les maisons disposaient d’étages proéminents qui empiétaient sur la rue. Mille ans plus tard, rien a changé ou presque.

  • Aujourd’hui, la libre circulation des marchandises est un pilier du marché unique. Dans ce contexte, lorsqu’une entreprise réalise des opérations commerciales avec d'autres pays membres de l'Union Européenne (UE), c’est-à-dire lorsqu’elle réalise des échanges intracommunautaires de biens ou de services, elle doit signaler ses activités aux douanes. Ces déclarations sont des documents à remplir destinés à informer la Douane Française. Le service des douanes peut ainsi mettre à jour les statistiques d'échanges entre pays membres de l'UE, mais peut également assurer un contrôle des opérations intracommunautaires, en ce qui concerne la TVA notamment.

    Pour les échanges de biens intracommunautaires, il faut remplir la déclaration d’échanges de biens (DEB).

    Pour les échanges de services, c’est un peu la même histoire, il faut remplir la déclaration européenne de services (DES).

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