Le moins que l’on puisse faire pour une école est d’être « reconnue par l’Etat », c’est-à-dire que l’état en a fait son contrôle global (pédagogie, situation financière, administration…), et que les diplômes soient  «visés par le ministre chargé de l’Enseignement supérieur » (le fameux « visa »), c’est-à-dire bénéficiant de la garantie de l’état, et permettant notamment à l’école de conclure des partenariats à l’étranger. Ces demandes ne sont pas automatiques, et doivent normalement être faites tous les 6 ans.

 

Labels nationaux et internationaux.

 Le plus connu en France étant celui de « la conférence des Grandes Ecoles », qui regroupe 38 écoles de Management : http://www.cge.asso.fr/cadre_ecole.html.

 

A l’international trois labels principaux existant sont :

  • EQUIS (European Quality Improvement System) délivré par l’EFMD, établissement basé à Bruxelles,
  • AACSB (The Association to Advance Collegiate Schools of Business), un label américain, mais attention  qui ne porte que sur la qualité de l’enseignement (niveau académique notamment), et non pas sur l’ouverture international comme on pourrait l’imaginer,
  • AMBA (The Association of MBAs), d’origine britannique dont le critère principal est l’adéquation des programmes avec les besoins des entreprises, donc le lien professionnel. Ce label ne concerne qu’une formation et non une école dans son ensemble, attention à ce que la formation ait le label !

Ces labels sont gages de qualité, de suivi, et bien entendu d’ouverture à l’international.

 

Les classements

Tous les journaux ou presque ont leurs classements des écoles de commerce. A commencer par ceux du journal L’ETUDIANT (depuis 25 ans), mais aussi, LE POINT, celui du FIGARO ou encore celui du PARISIEN.

Leurs méthodes de classement ne semblent pas trop variées d’un journal à l’autre, puisque l’on retrouve les mêmes écoles aux mêmes places. Les critères de classement sont chiffrés et sensés être impartiaux : Taux d’embauche dans les 3 ou 6 mois suivant la sortie de l’école, salaire à l’embauche, nombres d’élèves, nombres de doctorants, ou encore chiffre d’affaire.

 A l’international il en existe là encore des multitudes que nous ne pouvons référencer, mais les deux principaux à notre sens sont :

Les classements des FT : http://rankings.ft.com/businessschoolrankings/rankings, qui classent en plusieurs catégories dont : MBA/EUROPEAN BUSINESS SCHOOL/EMBA (executive MBA pour cadres déjà actifs)/MASTER IN MANAGEMENT/MASTER IN FINANCE Pre-experience (en initial)/ONLINE MBA.

A notre connaissance le seul classement à avoir intégrer une composante « online », un classement des diplômes à distance, qui sont de plus en plus nombreux.

Le MBA GUIDE de THE ECONOMIST : http://www.economist.com/whichmba/full-time-mba-ranking?term_node_tid_depth=77634

 

Bien d’autres critères doivent être pris en compte. Les classements et labels sont une chose, mais pendant l’école, la vie associative, la possibilité de choisir les matières étudiées, les missions à l’étranger et les possibilités de doubles diplômes, le fait d’avoir un campus à l’étranger sont très important dans le choix. Par exemple, les étudiants de l’ESC La Rochelle doivent effectuer une mission humanitaire, citoyenne ou sociale de trois mois.

Après l’école, il faut se faire embaucher. Pas de difficultés pour les 10 plus reconnues, mais pour les autres, un bon ancrage dans le tissu d’emploi local est important, et un bassin d’emploi dynamique fait beaucoup. Des écoles de commerce ont aussi choisi de passer des partenariats avec des écoles d’ingénieurs, et peuvent proposer des doubles cursus très intéressants et très recherchés : pour ne citer que ceux-là, Centrale Paris a signé un partenariat avec l’Essec, Centrale Lyon avec l’EM Lyon, et Centrale Nantes avec Audencia et les Mines de Nantes, et bien sûr le must du must, la chaire Google à HEC PARIS.