2019, l’année de… la crise ?
Dur de trouver la rime pour cette année 2019. L’année de la meuf pour certains, l’année de la teuf pour d’autres. Pour certains économistes, 2019 sera l’année de la crise. La croissance économique mondiale ralentit et celle de la Chine, acteur économique de premier plan, s’essouffle. Certaines firmes, comme Apple, revoient déjà leurs prévisions à la baisse. Les pessimistes y voient les prémisses de la récession.
En France, cette fin d’année 2018 a été difficile. Le climat social et l’agitation du mouvement « gilets jaunes » qui ont embrasé nos rues, a fortement impacté la période de fêtes. Que le mouvement perdure où qu’il cesse, certaines revendications ont été, a priori, entendues. Le recul du gouvernement sur certaines taxes et hausses de prélèvements s’est traduit par quelques annulations et suppressions de mesures fiscales. Pas de quoi arranger les affaires de Bruxelles et sa barre de 3 % d’augmentation de la dette…
Mais cela n’a pas l’air de suffire pour certains « gilets jaunes ». Les premiers jours de janvier en France seront donc importants pour notre pays. Espérons que les augmentations prévues des péages par les sociétés d’autoroutes et le prélèvement à la source n’aggravent pas la situation.
Ce fameux prélèvement à la source est d’ailleurs mis en place ce mois-ci. La baisse du net à payer risque de ne pas être bien comprise par tous. Les inquiétudes sont grandes, le standard téléphonique mis en place par Bercy explose de questions posées par les contribuables.
Pourtant, tout n’est pas noir. Le saviez-vous ? Depuis le 1er janvier 2019, les droits au chômage sont ouverts aux salariés démissionnaires si la situation satisfait des conditions d’activité antérieure spécifiques et qu’ils poursuivent un projet de reconversion professionnelle nécessitant le suivi d’une formation ou un projet de création ou de reprise d’une entreprise.
Mais soyons courageux et gardons le moral, il influe vraiment sur l’économie !
Bonne lecture !