On se bouge !
Nous le savons déjà, le monde est au bord du gouffre. La terre s’effondre, les analyses sur le climat confirment qu’il se dérègle à grande vitesse, les catastrophes naturelles s’enchaînent…
Mais, restons optimistes, percevons néanmoins le monde et l’univers de façon positive… . Le fondement de l’optimisme remonte à Socrate, Platon puis Aristote. Quant à Voltaire, qui dans « Candide ou l’optimiste » s’oppose à Leibniz qui défend une conception naïve du monde, incarné par Pangloss qui enseigne à Candide, et à qui veut bien l’entendre que “tout est bien dans le meilleur des mondes possibles”, tandis que Voltaire se place dans la peau de Candide au départ disciple philosophique puis dissident.
L’optimisme n’est sans doute pas seulement un état d’esprit (s’attendre au meilleur et non au pire), mais aussi une attitude globale impliquant des comportements engagés (agir pour que le meilleur survienne) ?
Toutefois, il semble que l’opinion publique, la marche pour le climat et les manifestations citoyennes ont fait réagir les politiques de tous bords dans de nombreux pays. Il doit en ressortir des changements tous azimuts pour préserver, sauver notre terre.
En tous cas, en France, en dehors de grands chantiers engagés de longue date, des projets portant sur les thématiques de la transition écologique et énergétique sont déployés pour soutenir la volonté de la France d’être à la pointe de la recherche et du développement technologique pour la transition écologique et énergétique. Ils visent aussi à placer les acteurs français en position favorable pour un prolongement de leur action au plan européen.
Il existe une connexion très forte entre mobilité urbaine, transition énergétique, domotique et production électrique. Mais que les modifications soient légales, techniques ou technologiques dans ces secteurs ultra-sensibles, l’inertie est telle que le changement peut prendre ou paraître prendre trop de temps, à moins qu’une volonté collective de bien faire s’empare de notre société, à nous tous de trouver le levier vertueux !
Il est certain que la capacité de production électrique deviendra forcément problématique avec la démocratisation de tous ces différents moyens de transports urbains. Et si tout le parc de véhicules avait besoin d’énergie quasiment au même moment ? Il est évident qu’il faut pouvoir linéariser la production. Heureusement, la solution existe, c’est le système Vehicle-to-grid que nous présentons dans le dossier du mois.
Dans cette logique de linéarisation de la production, il est nécessaire de connaître les habitudes précises de consommation des français. C’est dans cette optique que les compteurs Linky ont été approuvés par le gouvernement.
Il est certain que toutes les modifications structurelles engendrées dans notre pays ne seront pas toutes couronnées de succès du premier coup, mais, de mon point de vue, mieux vaut l’action que ça à l’immobilisme… au moins on essaie d’améliorer l’avenir…
Bonne lecture !