L’avenir de notre génération
Rien n’est plus important que l’espoir. C’est le moteur qui fait vivre les hommes, qui permet de dépasser ses limites. Le corollaire de cet espoir est le rêve de réussite et dans ce domaine, il faut pouvoir construire mentalement son idéal et tout tenter pour l’atteindre. C’est un peu le principe de l’entrepreneuriat. Mais l’espoir ne se résume pas à créer une entreprise, à gagner beaucoup d’argent. Il s’agit de se construire, de bâtir son avenir, de vivre plutôt que de survivre.
Pour vivre heureux avec ma petite famille et profiter de tout le confort possible, j’envisage d’accéder à la propriété, de préférence en province, et de rester à l’écart de l’agitation des grandes métropoles. En effet, Il n’y a rien de pire que de prendre conscience de l’absurdité de notre monde moderne. A peine arrivé à une gare ou station de métro, un flux de travailleurs descend et aussitôt, un autre remonte. Concrètement, il est quasi certain que les mêmes profils de postes se croisent lors de leurs déplacements quotidiens pour travailler à des endroits opposés.
Un autre sujet m’interpelle ; parmi les récits de nos aïeuls qui ont vécu l’après-guerre et que l’on pourrait rester des heures à écouter, figure en bonne place la précarité de leur situation d’antan. Le confort dans lequel les générations Y et « digital native » ont évolué, serait presque indécent à leurs yeux. Pourtant, dans une seconde partie de leur discours, ils expliquent qu’ils imaginaient leur avenir radieux, qu’un futur prometteur leur tendait les bras et poursuivent qu’avec beaucoup de travail, il était possible de réussir dans la vie. C’est bien ce que nous appelons de l’espoir non ?
Outre le fait de dormir dans un bon lit, bien douillet, d’avoir toujours mangé à notre faim des produits équilibrés et nutrionellement parfaits, d’avoir toujours connu de grandes infrastructures de transports et d’être né avec la magie de l’informatique et d’Internet, que nous reste-t-il pour notre avenir ? La durée et le niveau d’études requis augmentent. L’accessibilité au travail dépend de la conjoncture économique dans le secteur concerné. Les prix de l’immobilier sont effroyablement hauts, les banques sont frileuses pour prêter et les salaires n’augmentent plus vraiment…
Alors que faire ? Il faut bien comprendre que notre génération à aussi de grands défis à relever. En utilisant toutes les techniques modernes qui sont à notre disposition, il est possible de mieux apprendre et plus rapidement, d’être plus réactif, de gagner en efficacité dans son travail. Notre défi générationnel n’est pas de faire au moins aussi bien que nos aînés, il faut faire mieux ! Nous devons les surprendre et les étonner par nos nouvelles capacités, les obliger à nous confier des postes à responsabilité au vu de nos compétences et de nos nouvelles méthodes.
Cet état d’esprit nous pousse à nous dépasser, à aller de l’avant et à relever des défis qui n’existent même pas encore. Le problème est bien celui-là. Nos objectifs ne sont pas définis et les épreuves à surmonter ne sont pas encore trouvées.
Afin de mieux comprendre notre environnement, nous nous attacheront ce mois-ci, à analyser les étapes d’une loi, depuis son fondement jusqu’à son entrée en vigueur. Nous détaillerons ensuite un projet de loi qui nous concerne tous, le projet de la loi de finances 2013.
Bonne Lecture !