Programmes d’échanges et bourses. Certains d’entre vous ont déjà entendu parler du programme Erasmus (European Region Action Scheme for the Mobility of University Students).

C’est un programme d’échanges qui permet à des étudiants d’effectuer une partie de leur cursus dans une université européenne avec laquelle leur université est liée par un accord de partenariat.

Les chiffres de ce programme sont d’ailleurs très encourageants : 971 établissements d’enseignement supérieur français répondent à la Charte Universitaire Erasmus pour l’année 2009‑2010. Et ce sont 28 283 étudiants qui ont effectué une mobilité Erasmus en 2008‑2009. Les trois premiers pays d’accueil pour les étudiants Erasmus au départ de la France, sont l’Espagne, le Royaume‑Uni et l’Allemagne. Une tendance nette se dégage : la mobilité vers les pays scandinaves est en hausse constante.

Il est intéressant de savoir que d’autres programmes d’échanges existent. Ayant moi-même postulé pour certains d’entre eux, je souhaite partager mes découvertes avec vous !

En effet, l’Europe n’est pas la seule destination possible. D’autres régions du monde mettent en place des programmes pour attirer les étudiants étrangers. Le Québec en est le parfait exemple : le programme Crepuq (Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec) permet aux étudiants qui le désirent de suivre des enseignements de Licence ou de Master au Québec.

Je me dois également de mentionner le programme de la MICEFA (Mission Interuniversitaire de Coordination des Échanges Franco-Américains) qui permet d’effectuer un séjour d’études aux États-Unis pour un semestre ou une année universitaire. Il est obligatoire d’obtenir le TOEFL (test qui évalue les capacités à parler et comprendre l’anglais) avec un score minimum de 80 sur 120. Ce test est réalisable avec des annales et un peu d’entraînement (si si, je vous assure, je l’ai passé en 2009). Avec un choix parmi quarante universités, cet échange offre de belles opportunités.

Cependant, étudier à l’étranger est souvent perçu comme un projet inaccessible financièrement parlant. Or, très rares sont les étudiants connaissant le nombre élevé de bourses auxquelles ils peuvent prétendre. Il y a évidemment la bourse Erasmus pour le programme précité, mais aussi la bourse de mobilité du Crous (Le Centre Régional des Oeuvres Universitaires et Scolaires), la bourse de la ville de Paris et les bourses régionales du Conseil Régional de l’Île de France.

Si, avec toutes ces bourses, vous n’étiez toujours pas convaincus, laissez-moi vous parler de la CFA (Commission franco-américaine) qui offre des bourses à des étudiants, à des jeunes professionnels et à des chercheurs français et américains. En ce qui concerne les étudiants, la bourse Fulbright de la CFA propose une aide financière pour un projet d’études aux États-Unis pour le niveau master sans programme d’échange. Il s’agit donc pour l’étudiant de candidater directement auprès d’une université américaine. Les frais d’inscription américains étant très élevés, la CFA offre entre 12 et 15 bourses Fulbright par an pour un montant de 20 000 dollars maximum par bourse. La CFA met à la disposition du public sa bibliothèque de documents sur les universités et des conseillers sont à votre écoute. D’ailleurs, j’ai été agréablement surprise par leur accueil.

Il y a donc de nombreuses possibilités qui s’offrent à vous si vous voulez étudier à l’étranger. N’oubliez pas que les dépôts de candidatures se font très tôt pour la bourse Fulbright et le programme Micefa, et un peu plus tard pour le programme Crepuq et Erasmus.

 

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