C’est cool d’être jeune. Pas de rhumatismes, pas d’arthrite, pas de rides de la patte d’oie, la jeunesse a ses charmes. La génération Y (voir notre précédent article sur le sujet) arrive sur le marché du travail et malheureuses sont les entreprises qui ne l’ont pas anticipée. Finis les problèmes avec Word et Excel,  finis les soucis de paramétrage d’Outlook, faites place aux jeunes. Alors que certains sont encore dans le constat, d’autres sont déjà à l’action.

Ile-de-France, Seine-et-Marne, Disneyland.

Arrivée à l’hôtel New York de Walt Disney studios.

Bienvenue en pleine université CABEX 2012. Le thème de cette année : « la jeunesse, un défi pour demain ». Drôles d’idées pour un réseau d’expertise comptable ! C’est vrai, vous en conviendrez, nous sommes  plutôt habitués à avoir 10 à 15 ans de retard. Bref. L’hôtel était complètement réservé pour le réseau CABEX et ses partenaires.

Invités pour les ateliers / tables rondes, nous avons choisi un des trois thèmes proposés : « le jeune collaborateur au sein du cabinet. »

Trois salles pour trois débats. Nous étions dans une salle modeste où déjà plus d’une centaine de collaborateurs s’étaient réunis afin d’évoquer les questions afférentes aux jeunes collaborateurs. Dans une ambiance conviviale, une quinzaine d’intervenants   ont été sélectionnés pour se prêter au jeu de questions-réponses sur ce thème. Les « collaborateurs-spectateurs » pouvaient évidemment réagir. Boomers génération X et génération Y dans une même salle, ça fait réagir, ça fait réfléchir, ça trouve surtout des solutions.

Une business school, nous a fait partager quelques chiffres intéressants. Les jeunes ont la foi. Ils croient en eux et espèrent vivement que leurs aînés en feront de même. 3,3 % des étudiants veulent créer leur entreprise à la sortie de l’école. Mais 44,5 % pensent créer leur société dans les 10 ans. Le cursus DCG et DSCG est un petit peu moins optimiste. Finalement la génération Y n’est pas franchement différente : les jeunes souhaitent bien gagner leur vie, s’épanouir au travail et comprennent très bien les problématiques de crise et s’adaptent en conséquence.

La plupart des questions posées à la quinzaine de jeunes appartenant la génération Y ont permis de faire des constats importants. Tout d’abord, les jeunes ne pardonnent pas l’ennui au travail. Le travail doit être dynamique et l’ambiance doit être bonne. Les relations entre collègues, entre les jeunes et leur hiérarchie doivent être le plus cordial possible. Les conflits, les humeurs massacrantes, les petites remarques, les vannes ne sont pas vraiment au goût de la nouvelle génération. En fait, c’est également le cas pour tout le monde.

Un constat très intéressant concerne la segmentation entre le travail et la vie personnelle. Les avis étaient assez partagés, les uns font une distinction totale pour préserver leur temps libre, les autres mélangent très bien les deux et vont regarder un match de foot entre collègues. Étrangement, aucun des participants n’a émis l’hypothèse qu’il fallait prévoir une vie familiale et peut-être des enfants. C’est une femme, déjà maman deux fois, qui a soulevé cette question. En fait la réponse est très simple, les jeunes n’y pensent pas. Leurs carrières sont absolument privilégiées. Un constat assez fréquent : il y a un changement radical de vie lorsqu’un couple a son premier enfant. Les jeunes parents prennent plus en considération leur vie personnelle et cherchent leur équilibre au travail.

Comment définir la relation hiérarchique idéale ? Le super chef est cool, avec des lunettes Ray-Ban… Non, plus sérieusement, c’est quelqu’un de disponible, qui apporte son soutien, qui est ouvert aux critiques, qui agit avec justesse et franchise et enfin, le chef idéal, c’est un supérieur qui laisse une certaine autonomie pour le collaborateur.

Autre point important, les jeunes sont pour le télétravail. Cela représente pour eux la simplicité, la flexibilité, la totale maîtrise des horaires sans pour autant sacrifier la qualité et le volume de travail à fournir. Idéalement, les jeunes collaborateurs en cabinet d’expertise comptable souhaiteraient travailler un jour sur cinq à leur domicile personnel. Est-ce vraiment réalisable ? En tant que chef d’entreprise, comment repérer les mauvais élèves ? Pour le pratiquer déjà à la rédaction de Comptazine, nous savons que c’est un atout indéniable. Les solutions : être francs entre employés et employeurs. L’employeur veut savoir quand le travail sera réalisé et l’employé doit respecter les délais imposés. L’employeur doit être juste. La charge de travail doit être adaptée. L’autonomie et la satisfaction du collaborateur permettent d’améliorer l’ambiance de travail au bureau et d’économiser de l’énergie.

C’est donc au bout d’une heure et demie de débat sur la génération Y, que celui-ci s’est conclu. Le portrait-robot de la relation idéale intergénérationnelle est dressé. Il n’y a plus qu’à le mettre en œuvre.

Je tiens à remercier le réseau Cabex pour leur invitation à cette manifestation enrichissante qui, à coup sûr, fera évoluer le management de la profession.

 

Le mot d’ordre du réseau : Recrutement ! Postulez sur le réseau de Cabex.

Le réseau CABEX soutient le recrutement éthique et responsable en adoptant le recrutement par les seules compétences, aptitudes et savoirs faire, sans aucune discrimination.
Chaque candidat qui souhaite rejoindre l’équipe d’un Cabinet CABEX, crée donc son CV à partir du modèle proposé pour répondre à des offres d’emploi à pourvoir ou sous forme de candidature spontanée.
Les candidatures sont enregistrées dans la base de données et consultées régulièrement par les Cabinets qui recrutent, car ils sont informés du dépôt de votre candidature.
Vous êtes ainsi assuré de l’engagement de chaque Membre du Réseau CABEX pour un recrutement sur les seuls critères de vos compétences, aptitudes et savoirs faire.
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