Alors que les vacances approchent, c’est l’occasion de s’intéresser au marché français des maillots de bain. Avec un chiffre d’affaires de 318,9 millions d’euros en 2017, le maillot de bain est un marché en croissance de 1,3%. Sur la même période, les volumes d’achat ont augmenté de 0,83% pour atteindre 16,4 millions de pièces. Selon les chiffres de la Fédération Française de la Maille & de la lingerie, les exportations des marques françaises en matière de maillots féminins se portent bien, progressant jusqu’à 133,7 millions d’euros.
Si les ventes sur Internet progressent indéniablement pour représenter 16,4% du marché, le maillot de bain demeure un secteur où les consommateurs ont besoin d’être conseillés pour trouver la forme adaptée à leur morphologie. Le point de vente physique garde donc toute son importance sur ce segment de marché.
Le marché du maillot de bain masculin a fléchi de -2,6% en 2017 avec des ventes qui ont atteint 79,4 millions d’euros (+4,9% vs 2016). Le marché des maillots de bain est peu significatif car il représente moins d’1% du total de l’habillement masculin en volume et en valeur. Parmi les articles les plus achetés, on retrouve les caleçons de bain en tissu amples, les boxers et les slips. Les slips de bain représentent près de la moitié des ventes car ce sont les seuls maillots autorisés en piscine. En termes de coloris, les couleurs vives et les imprimés ont la faveur des consommateurs. Le balnéaire est moins soumis au diktat de la sobriété que le reste de l’habillement masculin.
Les franchises dans le secteur du maillot de bain
Il existe très peu de réseaux de franchises spécialisés dans l’univers du maillot de bain. Pour contrer la saisonnalité du produit et offrir aux consommateurs un choix plus vaste, les entreprises doivent diversifier leurs collections en développant des vêtements, de la lingerie et des accessoires à destination des femmes, des hommes et des enfants ciblant les 15/40 ans.
Des emplacements à forte valeur ajoutée pour ouvrir un magasin de maillots de bain
La contrainte de ce secteur réside dans le choix de l’emplacement. En effet, les locaux visés par les enseignes dédiées au maillot de bain trouvent leur place essentiellement au sein des villes balnéaires ou des très grandes villes françaises. Toutefois, avec la diversification des collections vers le prêt-à-porter, les implantations s’étendent.
Quel coût pour ouvrir une franchise dans le secteur du maillot de bain ?
Comme dans n’importe quel secteur, ce qui coûte cher c’est l’emplacement, surtout quand on doit le sélectionner en zone côtière et touristique. En optant pour un contrat de commission-affiliation, le porteur de projet peut diminuer l’addition puisque la particularité de ce contrat réside dans le fait que l’affilié n’est pas propriétaire de son stock, qui demeure la propriété de l’enseigne.
Quel profil pour ouvrir une franchise sur le secteur du maillot de bain
Pour tenir un commerce de proximité comme c’est le cas dans le domaine du maillot de bain, il faut avant tout être un bon commerçant et connaître parfaitement son lieu d’implantation, ainsi que les habitudes de sa clientèle. La seconde clé de la réussite, c’est la passion du service et du client. Pour bien vendre un maillot de bain, il faut savoir conseiller et apprécier la morphologie des acheteurs. Cette relation est fondamentale pour garantir la satisfaction de sa clientèle.
De bonnes idées peuvent accélérer la croissance
La démarche concerne toute la filière mode, considérée, comme « la 3e industrie la plus polluante », avec 13 millions de tonnes de textile jetées chaque année. Pour sa part, le maillot de bain constitue un défi particulier car il contient entre 5 et 35 % d’élasthanne, un matériau difficile à remplacer. On pense surtout ‘look’ quand on parle de maillots. On oublie que c’est un tissu très technique, à séchage rapide, antibactérien, antiUV et résistant au chlore. Des technologies qui ont intéressé les grandes marques de sport. Elles ont les mêmes fournisseurs.
Depuis une dizaine d’années, fabricants de fils et tisseurs travaillent en partenariat pour mettre au point ces matériaux du futur. Le japonais Asahi Kasei, l’espagnol Seaqual, ou l’autrichien Lenzing se sont lancés. « Il a fallu créer de nouveaux matériaux respectueux de l’environnement, avec les mêmes propriétés que des fibres synthétiques car les consommateurs veulent aller vers l’écoresponsabilité, mais en gardant le même confort, à savoir élasticité, séchage rapide… », remarque Karine Sfar, déléguée générale de la Fédération de la maille et de la lingerie. Au-delà du tissu, la conception du produit, son mode de production (énergie, transport) et la possibilité de le recycler font aussi partie de la réflexion.
Aujourd’hui, une offre existe chez les industriels en amont. Aux marques de sauter ensuite le pas.
Les chiffres clés
1,97 milliard € la lingerie en France
239,4 millions € le maillot femme en France
542,8 millions € les sous-vêtements masculins en France
79,4 millions € le maillot de bain homme en France
371,5 millions € la lingerie exportée
133,7 millions € les maillots de bain femme exportés
Total marché France 2,8 millards €