Le marché de la mobilité est en plein essor. De nouveaux modes de déplacements fleurissent un peu partout dans les métropoles. En ville, trottinettes, vélos, hoveboards et autres engins deviennent les nouveaux standards pour se déplacer. D’ailleurs, les aménagements urbains ne manquent pas pour privilégier les pistes cyclables et les piétons. De plus, l’arrivée de la vignette Crit’Air constitue une belle opportunité pour le marché de la mobilité électrique. Les ventes de véhicules électriques ne cessent d’augmenter.

Si depuis quelques années déjà, notre société montre des signaux de changements quant à nos modes de déplacement et notre rapport à la voiture, la tendance s’accélère depuis peu. Une mutation qui s’explique en partie par la crise économique, le coût du carburant et la prise de conscience de son impact sur notre santé et notre climat. En outre, l’assujettissement des transports au pétrole et sa raréfaction soumettent la France à a des tensions sociales. C’est dans ce contexte que se développe la mobilité électrique en tant que mode de transport alternatif au véhicule thermique. Il paraît maintenant indispensable de réduire cette subordination à l’importation d’énergies fossiles. Cela passe nécessairement par une réduction de leur consommation et la recherche de l’indépendance énergétique.

On entre davantage dans une nouvelle époque dont la tendance serait de n’utiliser la voiture qu’en cas de besoin et d’en mutualiser les divers coûts. Ainsi, on peut voir se développer fortement le covoiturage ainsi que des systèmes d’autopartage ou de vélo en libre-service. L’électrique s’insère toujours davantage dans cette évolution des modes de mobilité. De plus en plus de municipalités de France proposent des Vélos à Assistance Electrique via des systèmes de location. Progressivement, les communes ou intercommunalités mettent en place des systèmes d’autopartage électrique en privilégiant l’intermodalité avec l’offre de transports publics existante.

Alors que les transports restent le premier émetteur de carbone en France, le gouvernement, par le biais des Programmations Pluriannuelles de l’Énergie (PPE), souhaite développer la mobilité électrique. Néanmoins, cela ne pourra se faire qu’à travers un soutien à l’innovation.

Comment se développe le marché de la voiture électrique ?

Le secteur des transports représente le quart des émissions mondiales de CO2 (dont 18 % pour les transports routiers). Pour la France, il représente 36% des émissions totales.

Face à ce problème, le véhicule électrique, qui n’émet pas de CO2 en roulant, apparaît aujourd’hui comme une parfaite alternative pour réduire ces émissions et la pollution qu’elles engendrent. Si la production de l’électricité qui l’alimente peut effectivement émettre du CO2, la part d’électricité produite en France avec des énergies fossiles n’atteint que 5 %. Ainsi, la moyenne des émissions de CO2 pour l’utilisation d’un véhicule électrique représenterait moins de 20 g/km.

En début d’année, le gouvernement présentait officiellement son projet de Programmations pluriannuelles de l’énergie (PPE) pour la période 2019-2028, tel qu’adopté en décembre dernier après plusieurs mois de débats publics.

Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les objectifs fixés pour verdir l’économie française paraissent assez ambitieux. En matière de mobilité électrique, le gouvernement, qui s’est lancé dans une croisade anti-diesel, souhaite multiplier par 6 le nombre de véhicules propres (1,2 million contre 160 000 aujourd’hui) et par 4 le nombre de bornes de recharge (100 000 contre 25 000 aujourd’hui) d’ici 2023.

Ceci équivaut par exemple, à mettre en circulation 200 000 voitures électriques par an, alors que « seuls » 40 000 véhicules de ce type se sont écoulés l’an dernier.

Pourtant, si le gouvernement veut tenir ses objectifs, d’autres leviers devront être actionnés comme, par exemple, celui du nombre de bornes de recharge, encore insuffisant pour les automobilistes souhaitant passer à l’électrique.

Même en considérant les 100 000 unités que devrait compter l’Hexagone d’ici 4 ans, cela ne fera qu’un peu moins d’une d’alimentation pour dix véhicules – même pas le minimum requis par la Commission européenne. Un rapport qui s’améliore toutefois si l’on y ajoute les bornes installées chez les particuliers et les entreprises (environ 180 000 en tout).

Vehicle-to-grid

Les technologies qui permettent le branchement et la recharge du véhicule à partir d’une borne sont dites Grid-to-Vehicle (GtoV ou G2V) : l’électricité passe du réseau au véhicule (modèle unidirectionnel) et ce dernier est alors considéré comme un consommateur d’électricité.

La batterie embarquée du véhicule électrique pourrait elle aussi, permettre de stocker de l’énergie, dans la mesure où un véhicule particulier passe la majorité de son temps en stationnement (selon EDF, 50 % des véhicules stationnent en permanence au domicile et 69 % des actifs restent garés 6 heures par jour en moyenne sur un emplacement réservé). Le réseau pourrait puiser dans la batterie, l’électricité nécessaire pour répondre aux fortes demandes (lors de la pointe de consommation du début de soirée par exemple) ou pour pallier un manque ponctuel de production (lorsque la météo ne permet pas d’exploiter les énergies renouvelables par exemple). Ainsi, le Vehicle-to-grid (V2G) est un  véhicule électrique qui alimente le réseau en fonction des besoins du système électrique (modèle bidirectionnel) et lui offre un service de flexibilité.

D’après Nissan, explique l’agence de presse Reuters, en rechargeant son véhicule en période creuse, un automobiliste pourrait réaliser des économies en revendant cette électricité en heures de pointe. Un gain (pécuniaire) pour lui, mais également pour le réseau, souvent soumis à des tensions.

Le marché actuel

Le segment du véhicule électrique pour les particuliers a progressé de 24,7% sur le marché français en 2018 par rapport à l’exercice précédent. L’an dernier, il a rassemblé 31 059 unités contre 24 910 en 2017 (et 21 752 en 2016). Malgré ce nouveau pas en avant, le secteur reste confiant en France, sa part de marché étant passée en l’espace d’un an de 1,18% à 1,43%.

A ce jour, l’offre électrique en France se concentre sur 23 modèles majeurs. L’alliance Renault-Nissan se taille la part du lion : trois-quarts des voitures électriques vendues en France sont des Renault Zoe ou des Nissan Leaf, véhicules citadins et (relativement) peu coûteux. Parmi les modèles les plus récents commercialisés en France, on peut citer le Hyundai Kona Electric, le Jaguar I-Pace, le Kia e-Niro, la Toyota Mirai, un véhicule électrique fonctionnant à l’hydrogène, l’Audi e-tron et la Tesla Model 3. Quant aux futurs véhicules électriques attendus sur le marché, il s’agit notamment du DS3 Crossback e-Tense et de la Peugeot e-208.

D’autres constructeurs ont choisi des politiques différentes comme Tesla ou BMW, qui attaquent le marché par la face « premium ». Certains comme Bolloré comptent sur les commandes publiques ou la sous-traitance à d’autres marques – la Citroën e-Mehari est fabriquée sur une plate-forme établie par l’industriel breton – pour faire leur trou et rentabiliser la recherche sur les moteurs et les batteries.

Les aides pour l’achat d’un véhicule électrique

Le bonus en vigueur l’an dernier est conservé en 2019. Pour l’achat d’un véhicule électrique, vous bénéficiez d’un bonus de 6 000 euros, dans la limite de 27 % du prix total TTC, comprenant la location des batteries. Pour rappel, en 2016, cette aide financière atteignait 6 300 euros. Attention : la voiture ne doit pas être cédée dans les six mois suivant son acquisition ni avoir parcouru moins de 6 000 km. A noter que le bonus est de 4 000 euros pour de gros véhicules de type M2 et N2 et de 900 euros pour les deux-roues et quadricycles.

La nouveauté de cette année concerne le montant du superbonus découlant de la prime à la conversion, désormais favorable aux ménages ayant les revenus les plus modestes. Elle reste fixée à 2 500 euros pour les ménages imposables, mais atteint 5 000 euros pour les ménages non imposables en incluant les modèles achetés d’occasion.

Rappel des critères en vigueur : cela concerne la mise à la casse d’un véhicule essence d’avant 1997, et les modèles Diesel d’avant 2001 (avant 2006 pour les ménages non imposables). S’ajoutant à l’éventuel bonus de 6 000 euros, cette enveloppe de 2 500 ou 5 000 euros est attribuée pour l’acquisition d’un véhicule électrique. Sur le volet des modèles thermiques, les critères changent avec l’abaissement du seuil d’émissions de CO2 de 130 à 122 g/km et l’exclusion des véhicules dotés de la pastille Crit’Air 2 pour les ménages imposables dont le montant de la prime est de 1 000 euros contre 4 000 euros pour les ménages non imposables.

Quid de l’autonomie ?

Le nouveau cycle d’homologation WLTP (World harmonized light vehicles test procedure) est entré en vigueur pour tous les nouveaux véhicules commercialisés depuis le 1er septembre 2018. Cette procédure donne une idée plus juste des autonomies des véhicules électriques en situation réelle. La différence de kilométrage affiché entre l’ancienne et la nouvelle procédure est d’environ 25 %.

Le covoiturage et l’auto-partage

Le covoiturage et l’auto-partage sont deux modes de déplacement alternatifs qui se développent depuis quelque temps, en opposition au modèle de la voiture individuelle.

Le covoiturage est le partage d’un véhicule avec d’autres personnes pour des déplacements occasionnels (voyages) ou réguliers (trajets domicile-travail). Plusieurs personnes utilisent en même temps le véhicule de l’un d’entre eux. Ce partage peut être à titre gracieux ou en échange d’une participation aux frais de déplacement (péage, carburant).

L’auto-partage est la mise à disposition d’un parc de véhicules à des usagers ayant souscrit à un abonnement ou un contrat pour des déplacements courts ou occasionnels. Pour les parisiens, depuis le retrait d’Autolib, d’autres systèmes existent. N’hésitez pas à vous renseigner.

L’innovation au service de la mobilité

Le gouvernement alloue peu de budget dans la recherche et  l’innovation en matière de mobilité. Il gère plutôt une fiscalité avantageuse et des aides pour promouvoir les ventes de véhicules propres. Il laisse donc le soin aux constructeurs de développer une gamme et des modèles répondant aux besoins de leurs clients.

Bousculés par les scandales liés au diesel et les réglementations de plus en plus strictes en matière d’émissions de gaz à effet de serre, les grands constructeurs prévoient des investissements colossaux pour développer la mobilité électrique au cours des prochaines années.

Les grands constructeurs comptent investir plus de 90 milliards de dollars dans l’électrique.

Si l’électrique représente aujourd’hui moins de 1 % des 90 millions de véhicules vendus chaque année dans le monde, ce segment devrait rapidement monter en puissance au cours des prochaines années.

Avec la récente annonce de Ford, qui a promis 11 milliards d’investissements d’ici à 2023, l’agence de presse Reuters estime à 90 milliards de dollars (74 milliards d’euros) la somme que comptent investir les grands constructeurs mondiaux dans la voiture électrique. En comptant les investissements prévus par General Motors, qui projette la sortie de vingt modèles électriques d’ici à 2023, les constructeurs américains ont planifié 19 milliards de dollars d’investissements et les chinois 21 milliards de dollars.

Particulièrement touchée par la crise du dieselgate, l’industrie allemande prévoit également d’investir massivement dans la voiture électrique. En septembre, le groupe Volkswagen a annoncé vouloir engager 20 milliards d’euros afin d’électrifier l’ensemble des 300 modèles proposés par ses différentes marques et 50 milliards de plus dans le domaine des batteries.

Planifiant dix nouveaux modèles électriques, 40 modèles hybrides et l’électrification complète de sa gamme, Daimler prévoit d’investir 11,7 milliards de dollars. Des investissements qui ne portent pas seulement sur les véhicules mais aussi sur l’infrastructure de charge.

Nissan, Renault, Mitsubishi, Opel, BMW, Kia, Hyundai… et d’autres constructeurs investissent aussi massivement dans l’électrique mais les montants engagés n’ont pas forcément été précisés.

Entre modèles électriques et hybrides rechargeables, plusieurs dizaines de nouveaux modèles sont attendues au cours des cinq prochaines années. Associée à la montée en puissance des packs batteries nouvelle génération, cette avalanche de nouveautés promet de bouleverser le marché. Il faudra cependant s’assurer que les mesures d’accompagnement mises en place par les différents gouvernements soient maintenues. De quoi offrir davantage de choix aux automobilistes et augmenter significativement le taux de pénétration de l’électrique sur les différents marchés.

Les nouvelles mobilités urbaines

Pour faire face aux contraintes de transport en milieu urbain, de nouveaux moyens de déplacement ont été inventés. Ces nouveaux moyens de mobilité urbaine sont avantageux à plusieurs niveaux. Outre la facilitation du déplacement, ils sont également plus confortables, économiques et écologiques. Différents types de moyens de mobilité urbaine sont utilisés, dont le vélo électrique, l’hoverboard, le skate électrique…

Qu’est-ce que le vélo électrique ?

Le vélo électrique encore appelé vélo à assistance électrique (VAE) est l’un des moyens de mobilité urbaine les plus en vogue. Le vélo électrique est en fait une bicyclette équipée d’une batterie rechargeable, de contrôleurs et d’un moteur électrique. Le vélo à assistance électrique, à l’opposé des trottinettes et des cyclomoteurs, ne dispose pas toujours de pédales.

Disposant d’une assistance électrique, le VAE est très facile à manipuler et à utiliser. Avec le vélo électrique, vous effectuez beaucoup moins d’efforts physiques comparativement aux vélos classiques. Son moteur alimenté par la batterie vous fournit en effet une certaine énergie en supplément pour réduire votre entrain. Le vélo électrique est un moyen de transport très polyvalent. Avec le VAE, vous pouvez parcourir plus de distance, et traverser tous les types de terrains tout en appréciant son confort à bord. Les vélos électriques sont disponibles sous de multiples modèles sur le marché. Nous pouvons classer ces modèles en six grandes catégories que sont :

  • Le VTC à assistance électrique ;
  • Le vélo de route à assistance électrique ;
  • Le vélo urbain à assistance électrique ;
  • Le VAE de randonnée ;
  • Le VAE électrique ;
  • Le VTT à assistance électrique.

Chacun de ces modèles possède des caractéristiques propres. Le cycliste pourra faire son choix en fonction de ses besoins, moyens et préférences. D’autres facteurs comme la fréquence d’utilisation, le confort et la solidité du vélo doivent aussi être pris en compte. Le vélo électrique est utilisable par tout le monde. C’est un moyen de transport qui peut s’adapter aux besoins de chaque personne. Chaque cycliste a en effet la possibilité de définir l’utilisation de son VAE. Que ce soit pour un usage urbain, routier, ou pour le loisir, vous trouverez le modèle qui vous correspond. Pour réussir votre choix, vous devez tenir compte de certaines  qualités essentielles du vélo électrique dont les plus importantes sont le moteur du VAE et la capacité de la batterie.

Le moteur du VAE

Les moteurs dont sont équipés les vélos électriques existent en plusieurs variantes. Nous avons en premier lieu, le moteur moyeu qui peut être installé soit au niveau de l’axe de la roue avant ou de la roue arrière. Ce type de moteur présente une simplicité d’installation et un coût moindre. En deuxième lieu, le moteur déporté peut être installé à divers endroits du vélo.

En troisième lieu, le moteur pédalier peut être intégré dans le cadre du vélo  à la conception ou fourni en kits. Pour cette deuxième option, il requiert une installation particulière et ne peut être posé que dans certains cas spécifiques. Compte tenu de sa stabilité, le VAE à moteur pédalier convient parfaitement pour les chemins présentant une montée ou une pente importante. En dernier lieu, il s’agit du moteur à friction. Son emplacement se trouve au niveau de la bande de roulement du pneu arrière ou avant.

La Batterie

Différentes technologies sont utilisées pour concevoir les batteries des VAE. Ainsi, vous trouverez sur le marché des batteries au plomb, au nickel, au lithium. La batterie lithium dispose de la meilleure technologie ; elle représente en fait, le meilleur choix. Outre cet aspect, retenez que vous devez tenir compte du poids, du temps de charge et aussi du type de chargeur. Il est également préférable, pour des raisons de sécurité, d’opter pour un vélo électrique à batterie amovible.

Le choix de votre VAE doit dépendre de son utilisation. Pour choisir un bon vélo électrique de qualité, vous devez également tenir compte de :

  • Son cadre ;
  • Sa transmission ;
  • Sa fourche ;
  • Son freinage ;
  • La taille de ses roues…

L’hoverboard

L’hoverboard, encore appelé gyropode, est l’un des moyens de mobilité urbaine les plus populaires. Apparu récemment, il constitue un moyen de transport très apprécié des jeunes. Il sert également de distraction compte tenu de sa configuration. L’Hoverbot possède en effet une zone d’appui réservée pour la pose des pieds. L’utilisateur reste donc en position debout pour le manœuvrer. Il est disponible en de multiples modèles et des tailles variables. Il fonctionne grâce à deux moteurs qui tirent leur énergie de plusieurs batteries incorporées. Les hoverboards possédant des batteries au lithium-ion ont plus d’autonomie et sont d’une meilleure qualité.

Le skate électrique

Le skate électrique est une forme particulière de planche de glisse. Il est mobile grâce aux roues et au grip dont il est équipé. Ce qui le différencie des autres planches de glisse c’est le moteur électrique qu’il embarque. Le skate électrique est la combinaison parfaite de la roulette classique et de la planche. Vous trouverez plusieurs modèles du skate électrique sur le marché. Les meilleurs modèles peuvent être utilisés pour parcourir près de 30 km d’affilée. C’est un moyen de transport urbain puissant et intelligent qui s’adapte au poids et aux mouvements de son utilisateur. Il est idéal pour s’offrir des balades et des moments de détente inouïs. Il s’adapte à tous les types de sols et n’est pas du tout difficile à contrôler.

Le monocycle électrique

C’est un moyen de transport urbain à la fois économique, écologique et ludique. Encore appelé gyroroue, le monocycle électrique est très attrayant et séduit par sa praticité. Il est équipé d’une roue, d’un moteur électrique, d’une selle et d’un système de sécurité très performant. En effet, les vibreurs et avertisseurs dont le monocycle électrique est doté, optimisent votre sécurité. Son système d’autoéquilibrage confère à son utilisateur une simplicité d’utilisation. Certains modèles peuvent aller au-delà des 30 km/h pour une autonomie de 60 kilomètres.

Pour vos trajets domicile-travail, vous devez adopter le vélo électrique. C’est le moyen de mobilité urbain qui vous permet d’effectuer sans trop d’efforts, des trajets quotidiens. Il vous permet de vous déplacer rapidement sur des distances plus ou moins courtes pour effectuer vos courses quotidiennes. Le vélo électrique est également le moyen de transport idéal pour effectuer des randonnées. Le vélo électrique et tous les autres moyens de transport urbain dont fait cas cet article sont très pratiques. Ils vous permettent de circuler partout, sur la chaussée, le trottoir, les pistes et bandes cyclables en toute tranquillité. Adopter l’un de ces moyens de transport vous permet de circuler sans encombre et sans embouteillage.

Trottinette électrique, la concurrente ?

Si le vélo s’impose jusqu’ici comme la solution plébiscitée par les usagers français, on voit depuis quelque temps, émerger une nouvelle famille de véhicules qui slaloment sur les trottoirs et se glissent dès que possible sur les pistes cyclables : il s’agit de la trottinette électrique. Grâce à une batterie et à un moteur embarqué, le passager avance en ne fournissant qu’un effort minimal.

La plupart des modèles fonctionnent à l’aide d’une petite gâchette située au niveau du guidon, qu’il suffit d’actionner pour que le moteur se mette en marche. La seule contrainte tient lieu de protection : pour éviter les déclenchements intempestifs, il faut généralement lancer l’engin avec une première impulsion du pied. Pour le reste, la trottinette offre une conduite sans autre effort que celui de la station debout, mais attention : son autonomie n’a souvent rien à voir avec celle d’un vélo ! Les modèles de bonne qualité permettent d’atteindre une vitesse de l’ordre de 25 Km/h qui correspondent à la réglementation en vigueur, mais la batterie intégrée n’autorise que rarement plus de 15 Km d’autonomie, avec une dégradation rapide des performances au fil de la décharge. Le vélo électrique offre donc à la fois des performances et une autonomie supérieures, de quoi envisager plusieurs jours de déplacements quotidiens sans avoir à emmener un chargeur avec soi.