L’économie est notre avenir, développons-là.

Après plusieurs centaines d’années de pollution et d’exploitation outrancière de notre planète, les problèmes écologiques et environnementaux vont certainement nous rattraper. C’est le devoir de notre génération de trouver les solutions pour continuer notre développement sans rompre l’équilibre fragile de notre environnement. L’enjeu est donc technologique mais aussi comportemental et financier. Nous pourrions croire qu’il suffit de développer de nouvelles technologies pour faire évoluer nos installations et notre mode de consommation mais pourtant, un certain nombre de ces « nouvelles technologies « sont déjà inventées.

Par exemple, le moteur à hydrogène est déjà au point. Mises à part quelques recherches encore à effectuer en termes de stockage des carburants et surtout de sécurité, cette technologie pourrait être industrialisée. Produire des voitures écolos, c’est bien, mais pour un constructeur automobile, vendre des voitures, c’est mieux. Il est donc tout de suite question de rentabilité. Pour vendre une gamme de voitures électriques, il faut que le consommateur trouve de l’intérêt au produit. L’intérêt peut être financier, si le consommateur bénéficie d’avantages fiscaux, ou idéologique si aucune pollution n’est générée en roulant. Dans tous les cas, le constructeur doit s’assurer que le marché est prêt à recevoir ses véhicules et que les consommateurs sont prêts à les acheter.

Dans une optique de développement d’un marché de produits écologiques, le gouvernement met en place une série d’avantages fiscaux. Ces réductions d’impôts sont essentielles pour ces filières car les produits sont généralement hors de prix et nécessitent d’importants travaux. Les industriels doivent rentrer dans leurs frais. Il faut donc qu’ils facturent aux consommateurs leurs recherches et le développement de leurs nouveaux produits. Il faut ensuite qu’ils répercutent le coût de la nouvelle chaîne d’assemblage, le coût du nouveau personnel fraîchement formé à ces nouveaux métiers… Tous ces coûts sont intégrés dans le prix d’achat du produit. Est-ce du coup très intéressant d’acheter à prix d’or, une éolienne qui produira un petit peu d’électricité ou une voiture électrique qui ne parcourt que 150 km ? Le consommateur se trouve donc devant un choix de conscience. Soit il achète une voiture à essence qui a tous les avantages que l’on connaît mais qui, en contrepartie, dégage de fortes émissions de CO2 ; soit le consommateur saute le pas, fait fi de toutes les contraintes techniques et est prêt à payer plus cher pour aider les constructeurs à développer et à améliorer les modèles électriques.

Dans un même cas de figure, les éoliennes de jardin ainsi que les panneaux photovoltaïques pour particulier sont des sources d’énergies alternatives encore peu utilisées. Le coût d’investissement et la faible rentabilité sont sûrement les causes majeures de leur faibles développements. Il faut encore faire évoluer les mentalités en faveur de la protection de l’environnement mais plus important encore, il faut permettre à ceux qui souhaitent protéger l’environnement de pouvoir le faire financièrement, car tout le monde n’a pas forcément le budget pour investir dans une éolienne de jardin ou une voiture électrique.   

Bonne Lecture !

Par Publié le : 10 mai 2013Catégories : Actualités0 Commentaire on Edito Revue 26Mots-clés : , , ,