Troc : muguet contre brochettes

Le temps des barbecues est arrivé. Ce mois de mai est propice à la détente avant les examens. Tous ces ponts vont nous permettre de nous reposer un peu. Entre deux brochettes de jours fériés, les révisions seront intenses.

C’est également le moment de s’offrir du muguet porte bonheur. Cette tradition qui date du début du vingtième siècle fait par ailleurs l’objet d’une des rares exceptions de l’administration fiscale. En effet, mais vous le savez sûrement, tout le monde a le droit de vendre du muguet le 1er mai sans déclarer ses revenus. Toutefois, il existe quelques règles très peu connues. Seul le muguet cueilli est autorisé. Ainsi, le muguet acheté à Rungis, par exemple, est interdit. D’autres réglementations, comme la distance minimum à respecter avec le fleuriste, sont également à vérifier avant de déplier votre table à six heures du matin dans la rue principale de votre ville.

D’ailleurs connaissez-vous l’histoire du 1er mai ? Outre de nombreux événements historiques qui se sont déroulés un premier mai comme l’inauguration de l’exposition universelle de 1878 à paris, le 1er mai est la journée internationale des travailleurs. Il célèbre notamment le combat des ouvriers pour que la durée de travail dans une journée soit réduit à huit heures. Heureusement pour nous, pauvres travailleurs, le combat continue pour limiter la journée à sept heures. Bref, quoiqu’il en soit, ceci est autre débat. Le 1er mai est donc de par son origine, le seul jour férié chômé obligatoirement.

La journée de solidarité ne peut donc pas être le 1er mai. Elle a été votée en France après la canicule de 2003 sous l’action du gouvernement de Jean-Pierre Raffarin. Le principe est simple, il s’agit de financer les actions en faveur des personnes âgées avec les cotisations versées par les employeurs au titre de l’URSSAF de cette journée. Les premières journées de solidarité étaient le lundi de Pentecôte mais depuis 2008, cette journée peut prévoir soit le travail d’un jour férié précédemment chômé autre que le 1er mai, soit le travail d’un jour de réduction du temps de travail, soit toute autre modalité permettant le travail d’un jour précédemment non travaillé en application de dispositions conventionnelles ou des modalités d’organisation des entreprises.

A ne pas oublier, le 25 mai 2014, c’est le moment des élections européennes. Nous pourront voter pour élire les représentants qui siégeront au Parlement Européen pendant cinq ans. Ensuite, commenceront les épreuves du DCG 2014 et l’année scolaire pour beaucoup d’étudiants sera bouclée.

Bonne lecture !

 

Par Publié le : 2 mai 2014Catégories : Actualités0 Commentaire on Edito Revue 36Mots-clés : , , ,