Le vin en primeur c’est être (presque) assuré d’acheter son vin au moins la moitié de la valeur d’une bouteille qui sera en supermarché ou chez le caviste, mais deux ans avant de le recevoir, et surtout sans le goûter. Acheter en primeur, c’est acheter des fûts de raisins récoltés, et seuls les professionnels ont le droit de les goûter. Alors : bon plan ?

Investir dans le vin.

Investir dans le vin est à la mode, quand tout s’effondre on en revient à des classiques : la pierre, le vin. Enfin, pas si classique que, ça, en effet la foncière d’Uzès, une société de gestion de patrimoine, a sorti le premier fond commun de placement uniquement dédié aux vins, mais vous n’allez pas les boire : de l’investissement pur et dur dans du capital sur lequel vous spéculez, ou tout au moins dont vous espérez qu’il ne perde rien.

Le bon plan : l’achat en primeur ?

Le problème est que non seulement vous n’êtes pas contre avoir quelques bouteilles qui pourraient prendre de la valeur, mais également vous souhaiteriez en boire quelques unes tant qu’à faire, et en plus vous êtes fauchés. Ca fait beaucoup. La solution : le primeur.

L’achat en primeur : mode d’emploi.

Au départ réservées aux négociants professionnels, grâce à internet elles sont devenues accessibles à tous au travers d’une multitude de sites de négociants ou parfois directement chez les producteurs.

Alors c’est quoi ? Et bien, c’est acheter des fûts de raisin à peine récoltés, qui ne sont évidemment pas encore en bouteille, et que justement il va falloir vinifier. Et vous allez attendre 2 ans avant qu’on ne vous les livre, car vinifier le raisin est un processus long et délicat.

D’autant que vous allez acheter ce vin sans le goûter, puisqu’il n’est pas vinifié complètement, dont seuls des professionnels vont pouvoir prendre goût des tous premiers arômes ; en fait se rendre compte si la récolté a été bonne.

Du coup, il n’est pas cher, et tout le monde semble s’y retrouver. Le château encaisse l’argent, le négociant la commission, et le client achète potentiellement un excellent vin pas cher. Seulement à l’arrivée, il est possible que le vin ne soit pas aussi estimable qu’espéré, et que le prix « primeur » se retrouve au dessus du tarif effectivement vendu deux ans après. Donc non seulement vous avez attendu 2 ans, et avancé de l’argent pour un vin médiocre, mais vous l’avez payé plus cher que dans le commerce !

Quelques adresses pour acheter en primeur :

www.vins-fins.com
– www.chateauonline.fr
www.wineandco.com

www.chateauprimeur.com
www.bordeaux-rive-droite.com
www.3-C.fr
www.caveulysse.com
www.divawine.com
www.dubecq.com
www.mondovino.com
www.gvf.fr
www.millesima.fr
www.netvin.com
www.jcesteve.com
– www.lesavourclub.fr

Les vins en primeur sont devenus un peu à la mode, et leurs prix ne cessent d’augmenter, peut-être un peu au delà du raisonnable. Donc méfiez-vous. Et puis il est toujours bon de le rappeler : à consommer avec modération !