Vous avez une idée, mais pas assez d’argent pour la réaliser ? Associations et fondations peuvent vous y aider. Reste à savoir à quelle porte frapper.

Créer une école au Tibet, mettre en scène sa première pièce de théâtre, monter une association d’aide à l’insertion pour les jeunes de son quartier… Des centaines de projets différents sont financés chaque année. Alors, pourquoi pas le vôtre ?

Première règle avant d’aller frapper à la porte d’un organisme qui offre des subventions : se renseigner sur son champ d’intervention (secteur social, environnement, aventure…). Si certains couvrent une large palette de domaines, comme Défi ou Zellidja, d’autres se montrent plus restrictifs. À la Guilde européenne du raid, par exemple, l’important est d’avoir le goût du défi et de la découverte. Inutile, donc, de soumettre un projet qui ne fait qu’emprunter des sentiers déjà bien balisés !

La concurrence étant rude (on compte, par exem­ple, près de 5 000 demandes cha­que année pour les 20 bourses Marcel-Bleustein-Blanchet, ou encore 1 500 dossiers pour les 20 bourses Déclics Jeunes de la Fondation de France), vous avez tout intérêt à présenter un dossier solide, avec un budget étudié et réaliste ! Certains programmes prévoient de vous épauler dans son montage, tels que Défi, du dispo­sitif Envie d’agir, ou Solidarités Nord-Sud, de la Guilde européenne du raid. D’autres pourront vous mettre directement en relation avec ­d’anciens lauréats.

Pour mettre toutes les chances de votre côté, rien ne vous empêche de prospecter également du côté des entreprises. Mais le sponsoring n’étant pas chose facile à obtenir, avoir déjà une dotation en poche pour votre projet peut représenter un gage de sérieux.

Matthieu Arzel extrait de l’étudiant.fr