• Les détracteurs pensent que le chômage en France est structurel, que rien ne pourra l’endiguer, que nous sommes finis… Faut-il qu’on se jette tout de suite ? Non !! Avant la crise de 2008, le taux de chômage était de 6,8 % en France, pour atteindre les 10 % quelques années plus tard. Entre temps, la tendance a plutôt été à la flexibilisation du marché du travail en France et globalement, à une politique budgétaire plus dure ainsi qu’à des mesures d’austérité fiscale.

    On comprend surtout que les employeurs ont vu la caisse de leurs sociétés se réduire, leurs poches par la même occasion et que cela les a inquiétés fortement. Effet boule de neige, pas d’embauche, pas d’investissement, etc. On connaît la suite. Il fallait donc relancer la machine à risque et remplir les carnets de commandes.

    Miracle, le chômage baisse. On espère que la tendance est bien celle-là pour recommencer à se risquer sur quelques projets entrepreneuriaux sympathiques. En avant les start-up !

  • Il faut le dire et le répéter : plus on est diplômé, moins on est au chômage. Cela se vérifie tant au niveau des conditions d’accès à l’emploi qu’au niveau des conditions de travail. D’ailleurs, si réussir en tant que Self-made man en France devient de plus en plus exceptionnel, cela reste possible. Le chômage des jeunes : un fléau européen. Niveau record. Le taux de chômage des jeunes, en augmentation depuis quatre trimestres, touche désormais 24,2 % des 15-24 ans, soit 671 000 jeunes, 17 % des 15-29 ans alors que le taux d’emploi est au plus bas. C’est-à-dire que seuls 55 % des 15-29 ans sont considérés comme actifs, les autres étudient ou sont « inactifs ».

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