Un commissaire aux comptes doit certifier la régularité et la sincérité des comptes. Il doit effectuer un contrôle précis, souvent ponctuel des travaux comptables, fiscaux et sociaux de la société. Il vérifie si les règles de comptabilité ont été bien appliquées, autrement dit, il s’assure que le comptable et/ou l’expert-comptable a bien fait son travail.
Nous vous parlions il y a quelques mois de ce diplôme méconnu qui permet de devenir commissaire aux comptes, sans être expert-comptable, avec l’idée que la réforme n’était pas achevée : le certificat d'aptitude à la profession de commissaire aux comptes ou CAFCAC. Et bien, la réforme attendue devrait s’appliquer à partir du 01 juillet. Au programme masterisation, certificat préparatoire et programme du CAFCAC calé sur celui du DSCG
Rentrer une balance générale dans le système, puis foncer dans le grand-livre pour aller pointer les comptes avec les classeurs de factures, c’est du commissariat révolu. Dans le même genre, et je suis certain que vous en connaissez, c’est le CAC qui, au 20 juin, va se faire une bouffe avec le directeur général de l’entreprise à auditer. Il discute deux heures avec lui, ramène quelques papiers (histoire de) et vous demande de pointer le grand-livre client, émet son rapport et classe l’affaire. Je dis Non !