Alors qu’après la stratégie du quoi qu’il en coûte, la reprise économique en sortie de crise se profilait, la guerre en Ukraine a fait vaciller la croissance tant espérée du premier trimestre 2022. Quel est pour la France, le bilan économique d’une double crise associant Covid et guerre en Europe ?
Le terme de start-up est aujourd’hui utilisé pour décrire à la fois de jeunes entreprises innovantes, bagarreuses, des applications à la mode, et de gigantesques sociétés de haute technologie principalement dans l’informatique et le digital, mais aussi dans la biologie, et plus généralement dans les domaines scientifiques. Dans ce sens, start-up recouvre une culture de l’innovation et du progrès technologique pour résoudre des problèmes insurmontables. C’est l’idée selon laquelle tout le monde peut partager avec tout le monde, peut financer directement grâce au web, peut utiliser les ressources des autres, etc.
Il y en a peut-être encore chez vous ou plus sûrement chez vos parents : une résolution médiocre, une avance rapide, en fait, pas très rapide, des étagères pleines avec quelques exemplaires et parfois des petits couinements lors de la lecture : il s’agit des cassettes lues avec un magnétoscope. Le magnétoscope : exemple parfait du cycle de vie d’un produit.
Aujourd’hui mort, il fut en son temps, une révolution technique apportant pour beaucoup...
Pour la première fois depuis des décennies, seuls 3 milliards d’euros proviendront d’une hausse d’impôts sur les 18 milliards d’euros que le gouvernement veut trouver. Le reste émanera d’une stagnation des dépenses ; 9 milliards d’euros d’économie sur le budget de l’État, des collectivités locales et des opérateurs publics et 6 milliards d’euros sur le champ de l’assurance maladie. Les plus mesquins d’entre vous diront que cette maigre économie face aux 1 160 milliards d’euros de dépenses publiques (le terme dépenses publiques regroupent les dépenses de l’Etat, des collectivités locales, de la sécurité sociale et d’autres administrations publiques). Ces dépenses représentent 57,1 % du PIB attendus pour 2013 et l’économie un peu plus de 1 %, mais cela reste quand même inédit depuis l’après-guerre.
Le but a donc été de présenter les 18 milliards d’euros d’économies de ce budget avec 80 % de baisse des dépenses et 20 % de hausse d’impôts soit, en gros, 15 milliards d’euros pour les baisses et 3 milliards d’euros pour les dépenses. Comment se répartissent ces 15 milliards d’euros, enfin 14,8 pour être précis ? Force est de constater que le gouvernement a choisi la méthode tout terrain :
Comme déjà évoqué et c’est d’ailleurs devenu une ritournelle avec la crise et l’austérité en cours : trop d’impôts tue l’impôt. La fronde fasse à la fiscalité et autres taxes, est un révélateur évident du trop plein : les bonnets rouges bretons face à l’écotaxe bien sûr, mais aussi les agriculteurs et les propriétaires de terrain à construire dans certaines zones rurales, le mouvement des pigeons il y a un an (opposé à la hausse de la fiscalité sur le capital qui dissuadait les entrepreneurs de créer des entreprises), le mouvement des artisans cette année, jusqu’aux clubs de football face à la taxe à 75 %. Notez d’ailleurs que la plupart de ces frondes se basent sur des éléments issus des lois de finances des années précédentes mais qui sont entrées en vigueur cette année, ou qui vont l’être prochainement. Plus globalement, au total, entre 2011 et 2013, 84 nouveaux impôts et taxes ont été votés. Nicolas Sarkozy est responsable pour près de 29 milliards d’euros de recettes et François Hollande pour près de 28 milliards.
Il nous semble important de rappeler qu’à compter du 1er janvier 2014, les nouveaux taux de TVA sont : 20 % et 10 %, en lieu et place de 19,6 %, et 7 %. Cependant la loi de finance 2014 apporte sa petite touche, puisque le taux de TVA réduit devait être ramené à 5 % par la loi rectificative de 2012, pour être finalement maintenu à 5,5 % !