Habituellement, c’est le vendeur assujetti à la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) qui est collecteur. Concrètement le vendeur ajoute la TVA à son prix hors taxes et c’est au client de régler la somme toutes taxes comprises.
Les cabinets d’expertise-comptable vivent une époque de changements. En effet, alors que les prestations classiques de tenues des comptes en lien avec la fiscalité représentent 70 % de leur chiffre d’affaires, leur rentabilité est en constante diminution. Ces prestations sont de plus en plus sous-traitées à l’étranger par les grands du secteur. Il faut donc se réformer, se concentrer sur l’expertise et le savoir-faire, le conseil, les services auprès des entreprises qui n’attendent plus aujourd’hui seulement des comptes annuels et une liasse fiscale, mais un véritable accompagnement dans leurs projets et leur quotidien.
Ce n’est qu’en 2012 que les cabinets d’expertise-comptable ont pu faire de la publicité (Article 152 du code de déontologie, porté par le décret du 30 mars 2012) avec la limite de « ne pas porter atteinte à la décence et à la dignité de la profession, comporter un contenu empreint de retenue… » Le principe est donc de permettre aux professionnels de faire de la publicité.
Les clients attendent aujourd’hui des experts comptables qu’ils leur fournissent de l’analyse et du service en plus de la liasse fiscale. Si le bilan, le compte de résultat et les documents administratifs sont la base de la production des comptes, le cabinet d’expertise-comptable qui n’apporte pas de conseils périclitera à coup sûr. Ce n’est plus une simple externalisation de l’établissement de documents administratifs et comptables que les clients demandent mais un accompagnement personnel et professionnel. En effet, en matière de création d’entreprise, compte tenu de la complexité de notre système social et fiscal, le conseil de l’expert-comptable s’avère précieux voire indispensable à l’entrepreneur qui doit plutôt se concentrer sur la gestion de sa société, son développement et sa pérennisation.
Pourtant pénurie de candidats ne signifie pas recrutement au rabais, bien au contraire : les employeurs affichent des exigences à la hausse : maîtrise de l’anglais, fiabilité à toute épreuve, expertise des systèmes d’information, excellente communication… et le candidat idéal allie expertise technique, ouverture internationale et savoir être !
Un cabinet d’Expertise-comptable est généralement organisé d’une manière hiérarchique assez précise et ce, quelle que soit sa taille. On distingue 4 postes essentiels : les stagiaires ou apprentis, l’assistant ou le collaborateur, le chef de mission et enfin le ou les experts-comptables et commissaires aux comptes.
Il est assez classique de trouver encore aujourd’hui, l’assistant en charge d’un client qui réalise toutes les tâches associées à ce client : la comptabilité, la paie, la fiscalité, etc.
C : Quels sont les avantages à proposer de l’expertise comptable en ligne ? Quels sont les inconvénients ?
JLJ : Les avantages sont nombreux : éviter au client d’acquérir un logiciel de comptabilité, éviter les sauvegardes et échanges de fichiers avec le cabinet, échanges facilités avec les clients pour répondre à leurs questions, temps de réaction beaucoup plus rapide, pas besoin de rendez-vous et de perte de temps, honoraires inférieurs au marché… Pour pratiquer les deux activités, je ne vois pas d’inconvénients à la « comptabilité en ligne », les clients qui ont adopté cette solution restent fidèles au cabinet parfois plus que des clients « locaux ».