• C’est l’histoire d’un milliardaire qui dit qu’il demande la nationalité Belge parce qu’il aime le coin et qu’il veut y faire des affaires. (rires…). Est-ce vraiment raisonnable de devenir belge pour payer moins d’impôts ? Que nos amis belges n’y voit là aucune offense, mais l’étrangeté de cette histoire c’est que rien ne tient debout. Les conditions de nationalité n’ont pas grand-chose à voir dans l’Union Européenne avec la fiscalité personnelle, ce sont bien les conditions de la résidence fiscale qui déterminent l’endroit où nous payons nos impôts.

  • Le gouvernement précédent avait augmenté les impôts d’environ 30 milliards, pour aboutir… à un déficit de 5.2% du PIB, soit 103 milliards d’euros. Crise de la dette oblige, les objectifs sont de passer à 4.5% cette année et 3% en 2013, ce qui oblige à l’ « effort », la « rigueur », l’ « austérité », appelez ça comme vous voulez, malgré la suppression de la TVA sociale votée sous le précédent gouvernement. Détaillons donc l’ensemble des mesures du nouveau gouvernement pour y parvenir au moins cette année : suppression de la défiscalisation des heures supplémentaires, augmentation du forfait social et autres joyeusetés

  • Provoquons enfin un vrai choc d'offre. Il faut repenser complètement le modèle fiscal de nos pays, et il faut tenter des paris. Aujourd'hui on va dans le mur, on le répète inlassablement, on voit l'Espagne s'effondrer, l'Italie s'enfoncer, la croissance mondiale s'arrêter mais on ne fait...rien. Toujours rien. Enfin, non, je suis mauvaise langue : on augmente les impôts, que ce soit la droite ou la gauche ; résultat : dette de 90 % du PIB, 70 milliards de déficit commercial, 5 % de déficit annuel. BRAVO ! Mesurettes non seulement inefficaces mais contreproductives. Là on y va tout droit, célèbre formule de celui qui saute par la fenêtre et qui se dit pendant son saut : « jusqu'ici tout va bien ». Tentons quelque chose bon sang ! Le choc de demande ne pourra pas fonctionner, étant donnée la contraction partout autour de nous, et principalement de nos partenaires européens. Ce n'est ni de droite ni de gauche que de dire ça, c'est la réalité. Tentons un choc d'offre : une vraie baisse des cotisations patronales et la suppression de l'impôt sur le revenu, compensées par des hausses massives de TVA et de CSG. C'est risqué, mais dans les sables mouvants, les petites agitations emmènent à l'enfouissement. Et là on s'enfonce

  • Il existe deux types de sociétés au regard de l’impôt : Celles qui bénéficient de la transparence fiscale, dont les bénéfices fiscaux sont imposables sur la déclaration d’impôt sur le revenu de leurs associés (la SNC, par exemple) ; puis celles bénéficiant d’une personnalité fiscale propre, imposée en leur nom à l’impôt sur les sociétés (IS). C’est de ces dernières dont nous parlerons ici.

  • L'impôt constitue un prélèvement obligatoire effectué par l'État ou une communauté territoriale sans contrepartie directe donc non commerciale . Il y a différents types d'impôts, parmi les plus connus : les impôts sur le revenu (IR), sur les salaires, ou sur les bénéfices de sociétés (IS).

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