• En présentant son « programme de travail », le gouvernement d’Edouard Philippe a aussi dévoilé le calendrier des réformes des 18 prochains mois. Cet été, c’est la refonte du droit du travail qui était prioritaire. Du 9 juin au 21 juillet 2017, « 48 réunions au total » ont été organisées avec les partenaires sociaux. Pendant ce temps-là, le projet de loi d’habilitation a été présenté en Conseil des ministres le 28 juin 2017, puis débattu et voté au Parlement pendant l’été. La procédure s’achèvera par la publication d’ordonnances fin septembre. Trois autres chantiers seront également ouverts au début de l’automne : l’assurance chômage, la formation et l’apprentissage. Et ce, en vue de l’examen d’un projet de loi au printemps 2018. La réforme de l’assurance chômage, qui devrait ouvrir des droits à indemnisation aux salariés démissionnaires et aux indépendants, entrera en vigueur à partir de l’été 2018.

  • Les états ont pourtant fait de considérables efforts pour réduire leurs déficits publics : selon Eurostat, l’agence européenne de statistiques : le ratio du déficit public par rapport au PIB a baissé dans la zone euro, passant de 4,2 % en 2011 à 3,7 % en 2012, ainsi que dans l’UE28, passant de 4,4 % à 3,9 %. C’est à peine mieux et les déficits restent lourds, si bien que si l’on raisonne en stock de dette : le ratio de la dette publique par rapport au PIB a augmenté dans la zone euro, de 87,3 % à la fin de 2011 à 90,6 % à la fin de 2012, ainsi que dans l’UE28, de 82,3 % à 85,1 %. La dette européenne continue de crever les plafonds et plus particulièrement la dette française : 93,4 % du PIB en 2013 devrait s’élever à 95,1 % du PIB du pays fin 2014, soit environ 1 950 milliards d’euros.

  • D’après les échos populaires, il sera difficile d’entreprendre en 2013. Après une année 2012 morose, le climat international reste toujours tendu et la conjoncture ne semble pas vouloir s’améliorer. Pourtant, 2013 s’annonce comme une année où tout peut arriver. Ce sera l’année des risques à prendre pour créer les opportunités que seuls ceux qui vont de l’avant saisiront. De fait qu’en est-il des entrepreneurs frileux ?

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