Les aménagements sur notre réseau fluvial sont très importants. Ils permettent depuis le Moyen-Âge de transporter des marchandises ou des voyageurs sur des rivières à courant libre, parfois aménagées ou chenalisées, sur des rivières canalisées ou même sur des canaux.
L’objectif principal du projet du Grand Paris est le développement durable de l’économie et de l’emploi dans la région afin de maintenir, voire de renforcer, la position de l’Ile-de-France parmi les métropoles les plus attractives au niveau international. Le Grand Paris ne dispose pas d’un périmètre géographique défini en tant que tel à l’image du Grand Londres ou du Grand Berlin. « le Grand Paris est un projet urbain, social et économique d’intérêt national qui unit les grands territoires stratégiques de la région Ile-de-France, au premier rang desquels Paris et le cœur de l’agglomération parisienne ».
Il s’appuie sur la création d’un réseau de transports publics dont le but est d’être à la fois une armature reliant les grands pôles économiques de la région, mais aussi un support de développement local, dont les futures gares du nouveau réseau seront les têtes de pont. L’investissement qu’il est prévu d’y consacrer est sans précédent. Près de 26 milliards d’euros !
En région parisienne, les transports en commun ne sont pas un luxe mais une nécessité. Il faut éviter à tout prix les 225 kms de bouchons moyens en voiture. Prendre les transports en commun est donc souvent le seul choix possible pour arriver à l’heure au travail. Or, le RER cristallise à lui seul tous les problèmes des transports en commun parisiens.
Afin d’éviter toute connotation évoquant les terribles journées de certains usagers, le terme « RER » (Réseau Express Régional) va disparaître au profit de « train », tout simplement. Pour le STIF, il faut donc en finir avec cette mauvaise réputation. De nouveaux trains ont été commandés pour les lignes D et E du réseau SNCF en Île-de-France, au plus grand bonheur du consortium Alstom-Bombardier.
Le Grand Paris c’était l’arlésienne, le type de sujet que l’on a l’impression d’avoir toujours connu, qu’il a toujours été au cœur de toutes conversations… Depuis 2007, l’idée circule que Paris est en train de perdre sa place de métropole mondiale et qu’il faut un projet ambitieux pour se hisser au niveau de Tokyo, New-York ou Londres. En effet, aujourd’hui Paris, c’est toujours la ville de Paris et une frontière avec sa banlieue ; un peu comme toute notre bonne vieille France : hiérarchisée, cloisonnée, rigide. Or, les métropoles mondiales sont ouvertes, fluides et dynamiques. Il faut déconcentrer, redynamiser...